La capitale du Ladakh située à 3500 m d’altitude est le centre touristique et commercial de la région. Coupée du monde presque 8 mois par année, elle revit en été et ses 10'000 habitants accueillent les touristes avec un sourire chaleureux. Toute la vie se concentre le long du roi des fleuves, l’Indus, et des quelques torrents qui s’y jettent. Ces taches de verdures, où poussent quelques fruits et légumes ainsi que des arpents de blé, colorent agréablement les différentes ocres et gris des pentes himalayennes. Leh, légèrement en retrait par rapport à l’Indus, se perd dans la montagne et est riche d'une histoire longue et complexe. Se promener dans la ville, c'est comme se remonter dans le passé lorsque les rois de la dynastie Namgyal régnaient sur ce royaume himalayen pendant près de quatre siècles. Bienvenue au cœur de la glorieuse histoire du Ladakh !

La plus ancienne, la plus riche et la plus grande Gompa de la région offre à contempler de belles peintures stupas.

Il est facile de faire une overdose de gompas au Ladakh, mais si vous ne deviez n'en visiter qu'un, celui-ci compte assurément parmi les plus intéressants. Non seulement il bénéficie d'une position saisissante et de vues époustouflantes sur la vallée de l'Indus, mais vous aurez l'impression de visiter un monastère vivant et actif. Le monastère se distingue par sa taille et sa grandeur. Situé à 19 km à l'est de la ville de Leh, il présente une ressemblance frappante avec le palais du Potala à Lhassa au Tibet. Créé pendant la période d'expansion des Gelugpa au 15e siècle, c'est aujourd'hui l'un des plus grands monastères du Ladakh, avec ses bâtiments posés sur une falaise qui domine le village. Il abrite une statue de 15 m de haut du Bouddha Maitreya ou Bouddha du futur (connu sous le nom de Chamba en ladakhi), situé dans une salle de culte de deux étages. Cette statue fut consacrée par Sa Sainteté le Dalaï Lama en 1980. Le toit-terrasse du gompa offre une vue imprenable sur le pic du Stok Kangri, les gompas Stakna et Matho, le palais de Shey et les champs verdoyants. 

Gompa qui se situe sur le chemin pour Hemis. Il se trouve au sommet d’une colline et abrite la plus large stupa avec un toit doré. Les statues de cuivre et d'or valent le détour.

Le film de Bollywood « 3 Idiots », comédie sortie en 2009, a mis Pangong Tso sur la carte touristique car la scène finale du film avec Aamir Khan et Kareena Kapoor fut tournée sur ses rives. Situé à 4250 mètres d’altitude, ce lac majestueux est une longue bande étroite d’eau d'un bleu intense. Seul un quart du lac de 134 km de long se trouve au Ladakh, alors que les trois quarts restants se trouvent au Tibet. Malgré une largeur allant jusqu'à 6 km et une salinité élevée, Pangong Tso gèle complètement en hiver. Il constitue un régal pour les yeux et un enchantement pour les photographes car il affiche de multiples nuances de bleu, avec toujours en toile de fond le décor minéral brut des montagnes. C'est également un paradis pour les amateurs de faune sauvage, en particulier les ornithologues. De nombreuses espèces d’animaux comme les renards et les marmottes vivent à proximité du lac, qui est aussi un lieu de reproduction important pour les oiseaux migrateurs comme les canards de Brahminy, les oies à tête barrée et les mouettes.

A 72 km à l'ouest de Leh, sur la rive gauche de l'Indus, l' «enceinte sacrée» d'Alchi se compose de 6 temples, érigés dans la plaine, dont les plus anciens datent du XIIIe siècle. Ils montrent de magnifiques peintures d'époque qui témoignent de l'influence de l'art cachemiri à cette époque, influence qui s'exerce à la fois sur l'architecture (porches de bois sculptés devant les temples) et sur la représentation des statues et des fresques. 

Le paysage lunaire qui caractérise cette région est unique. C’est au détour d’un virage que vous apercevez, perdu au fond de la vallée, le monastère datant du 11e siècle. Il contient une grande collection de manuscrits sacrés et vous êtes accueillis chaleureusement par les nombreux moines et moinillons y vivant ou étudiant. 

Sur la rive droite de l'Indus à 75 km à l'ouest de Leh, il faut remonter les 5 km du vallon adjacent de Wulletokpo, le long du ruisseau de même nom, pour découvrir le monastère perché de Rizong, dans le cadre grandiose de ce fond de vallon. Fondé récemment, au XIX° siècle, par un moine de Saspol, , ses cendres sont conservées dans un grand chorten, il abrite une cinquantaine de moines de l'ordre Gelugpa.

Son nom signifie « vallée des fleurs » et se situe au nord de Leh. Vallée de grande altitude, elle s’honore de posséder une des plus hautes routes du monde, qui s’étend à 5359 m. De cette vallée, la vue est spectaculaire sur la chaîne du Karakuram, le haut sommet du Saser Kagri (7678 m) et le glacier Siachen de 70 km de long. Le plus surprenant est que la basse vallée soit fertile et qu’on y trouve des champs cultivés et des arbres fruitiers. Ici, les moines vivent dans de magnifiques Gompas situées à flanc de montagnes.

Ville principale de la vallée, elle est protégée par un très beau monastère (de l'ordre gelukpa) perché, dont l'accès est jalonné par une kyrielle de 108 chortens. Les maisons sont très dispersées et les rues sont en fait des chemins bordés de buissons épineux larges et serrés, car chameaux, chevaux, yaks, ânes, chèvres et moutons vivent en totale liberté, et ces haies d'épines protègent les jardins et les champs de céréales de tous ces voraces brouteurs. Le monastère est le plus ancien et le plus grand de la vallée.

Diskit est la ville principale, le centre administratif et le lieu de commerce de la vallée de la Nubra. Le bourg est formé par la partie nouvelle au nord, et Old Diskit au sud, plus authentique. La cité offre de nombreux attraits aux visiteurs. Le premier et le plus important est son monastère. En effet, ce gompa fondé il y a 500 ans est le plus grand et le plus ancien de la Nubra. Il fut édifié au 14e siècle par Jangsem Sherab Zangpo, un disciple de Tsongkhapa qui fonda l'ordre des Gelugpas. Il abrite une centaine de moines dont les chants résonnent le matin dans tout le monastère. En outre, celui-ci abrite une statue de 32 mètres de haut du Bouddha Maitreya ou Bouddha du Futur qui surplombe la vallée. La statue fut consacrée par le Dalaï Lama en 2010. 

L'«Ancienne Delhi» (Old Delhi) est dominée par le Fort Rouge. La Chandni Chowk, qui part de la Porte de Lahore, était autrefois l'allée destinée aux parades impériales. Elle est aujourd'hui l'artère principale de la ville et aussi le bazar le plus coloré de Delhi. Dans les ruelles attenantes se vendent des perles, des bijoux, des habits et des sucreries traditionnelles. Au sud-ouest du fort se dresse, sur un rocher faisant office de socle, l'une des deux plus importantes contributions de Shah Jahan à sa capitale d'alors : la Jama Masjid, plus grande mosquée d'Inde. Le Raj Ghat, monument sobre érigé en l'honneur du Mahatma Gandhi. Sur une plaque figure une unique inscription, ses derniers mots: He Ram (ô mon Dieu).

La «Nouvelle Delhi», appelée New Delhi, est la capitale moderne de l'Union. Située sur les rives du fleuve Yamuna, à l'extrémité ouest de la vallée du Gange, elle semble, depuis toujours, être le lieu de prédilection des conquérants. Elle est la troisième ville du pays après Calcutta et Mumbai. Avec ses larges boulevards bordés de bougainvilliers, ses places et ses parcs aménagés spacieusement, New Delhi abrite le Parlement, les bâtiments administratifs et les musées.

La dixième Delhi a été conçue, selon le voeu du roi George V, à partir de 1918 sur des plans de Sir Edwin Lutyens. Contrastant avec Old Delhi et ses ruelles encombrées, ce nouveau quartier, qui devait symboliser la puissance de l'empire des Indes, est parcouru par de grandes artères arborées, à commencer par le Raj Path, la « voie du pouvoir », qui relie les palais gouvernementaux à l'India Gate. Il accueille aussi, dans la plus pure tradition britannique, des parcs et des terrains de golf et de polo.