Retiré dans les montagnes de la province sud de Sulawesi, cette mystérieuse région ne cesse d'intriguer les voyageurs en quête de cultures exotiques. Cette destination a la chance d'être immensément photogénique de par ses paysages de montagne et ses cimetières spectaculaires, où des effigies mortuaires, accrochées à des falaises, bénissent leurs descendants en tendant la main en avant. Ce qui est généralement caché dans la majorité des civilisations ne l'est pas ici : en effet, les crânes et les os font partie du paysage, et de la vie quotidienne. 

 Ces maisons traditionnelles ont une forme étrange qui rappelle vraisemblablement la ligne incurvée des cornes de buffle, animal sacré entre tous chez les Toraja. Les tongkonan sont construits selon des règles ancestrales et leur toit résulte de l'assemblage de milliers de bambous. De magnifiques panneaux de bois sculpté ornent la façade; ils sont décorés de motifs géométriques ou symboliques toujours noirs, rouges, blancs et jaunes. Ces motifs sont souvent des coqs, des roues, ou des cornes de buffle. La richesse de la famille est symbolisée par le nombre de cornes de buffles clouées sur une grande poutre verticale à l'avant de la maison. La construction reposant sur des pilotis, on accède à l'habitation par un escalier débouchant sur une porte horizontale sous le tongkonan. L'intérieur simple est éclairé par de toutes petites lucarnes. L'ensemble dégage à la fois puissance et raffinement.

Sa particularité est d'être passé du mégalithique (culte des pierres) et de l'animisme, au protestantisme, presque d'un seul trait au début du siècle, après avoir toujours repoussé les autres influences religieuses et culturelles répandues dans l'archipel indonésien (le bouddhisme, l'hindouisme et l'islam). Ici pas d'offrandes de fleurs comme à Bali ou à Java, pas de musique lancinante ou de transe comme dans la plupart des régions d'Indonésie, et on y mange le porc avec passion. La recherche de la douceur de vivre n'est pas une priorité, c'est le respect de la structure sociale, très hiérarchisée, l'accumulation de biens, en l'occurrence des buffles, qui domine la pensée. Plus ici qu'ailleurs l'on vit pour mourir. Plus ici qu'ailleurs il n'est pas vain de courir après les richesses matérielles car on les emportera au ciel, au paradis Toraja.

Conservatoire de la culture javanaise, cet important centre académique est plein de richesses et constitue une cité prestigieuse : la proximité du volcan Merapi, la trace de ses anciens royaumes (Borobudur, Prambanan), une forte densité humaine, des arts multiples et les restes d'une ville royale, tout contribue à en faire une étape incontournable ! Elle est d'ailleurs la plus visitée de l'île de Java.

Ce sanctuaire de l’hindouisme est riche de 240 templions et de huit monuments de la plus grande importance, le tout classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Construit au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya, une inscription datée de 856 marque ce qui est peut-être sa pierre de fondation. Le temple central est dédié à l’épouse de Shiva (combattant le démon Mahîshâsura). Il repose sur une structure surélevée de 34 m de côté contenant une statue de la déesse. Cette structure est entourée d'une enceinte de 110 m de côté incluant les temples annexes. Le tout repose sur une plate-forme rectangulaire de 390 par 222 m. À l'intérieur du temple principal, on trouve des scènes de combats entre le Bien et le Mal...et bien sûr, des représentations de Brahma, Shiva, Vishnu, Ganesh et bien d'autres divinités.

Ce superbe et vaste complexe bouddhiste est composé de sept terrasses et se présente comme une pyramide à gradins, dont la structure architecturale fut conçue comme une représentation de l’univers. Il est considéré comme l’ensemble bouddhiste le plus grand du monde. 

Nous venons d’être informés par les autorités chargées de Borobudur qu’à partir de maintenant le ticket d’entrée de Borobudur n’est valide que pour entrer dans le site. Et si les clients souhaitent monter sur Borobudur, un système de quota strict de 1200 tickets au maximum par jour sera mis en place avec un droit d'entrée de 100 USD/personne. La principale différence est que monter sur Borobudur pour profiter de la vue et voir les statues de près ne sera plus couvert par le droit d'entrée général. Selon le gouvernement, cette augmentation de tarif est une tentative de préserver le patrimoine historique et culturel de l'Indonésie.

Tôt le matin, vous partez en jeep au Mont Pananjakan pour admirer le lever du soleil sur le Mont Bromoet sur toute la chaîne de volcans de Java Est…un instant magique durant lequel vous pouvez profiter de l’un des plus beaux panoramas du pays ! Puis traversée de la mer de sable et ascension des marches jusqu’au cratère du Mont Bromo (prévoyez un foulard pour lutter contre les fortes odeurs de soufre !). Du sommet, la vue est imprenable sur le cratère dont les fumerolles trahissent l’intense activité du volcan.

Surnommée l'« Ile des Dieux », elle respire encore et toujours le charme et la beauté. Elle est l’une des plus petites îles de l’archipel indonésien, mais reste de loin la plus convoitée par les voyageurs et pour cause ! Ce petit paradis rassemble tous les éléments indispensables à des vacances réussies: de belles plages, des reliefs volcaniques extraordinaires couverts de forêts, des collines sur lesquelles les rizières étagées dessinent de jolies courbes où danse la lumière, une culture vivante et authentique et surtout, une population d’une incroyable gentillesse.

Située à une quarantaine de kilomètres au nord de Denpasar, dans le centre de l’île, cette petite ville est le cœur culturel de Bali. Considérée comme le foyer de l’art balinais, elle a su conserver vivantes les traditions locales. Cette capitale des arts est restée jusqu’à aujourd’hui à la fois le berceau des traditions et le lieu d’épanouissement des pratiques créatives balinaises. 

Son nom signifie « vraiment merveilleuse », ce qui est bien mérité : il s'agit sans doute de l'une des plus belles régions de Bali ! Au cœur des rizières débutant au pied du volcan Batukaru, Jatiluwih offre des panoramas à couper le souffle. Du haut d’un coteau de terrasses en cascades, le site surplombe toute la région, proposant une vue plongeante magnifique sur toute la côte sud de Bali. Un endroit emblématique de l’île, qui vous permet de plonger dans l’atmosphère balinaise.

Dédié à la déesse des eaux Dewi Tanu, ce magnifique temple flotte au milieu du lac Bratan. Impressionnant et onirique avec son joli méru à onze toits, il exhale une délicieuse atmosphère rêveuse et sereine. De façon étonnante, son architecture intègre des éléments bouddhiques. Envoûtant et parfaitement zen, il est souvent considéré comme le plus beau temple de Bali. Des célébrations quotidiennes s’y déroulent.

Situé dans les montagnes de Kintamani au nord-est de l’île, le Batur est un volcan occupé par une immense caldeira due à une explosion ou à l’effondrement de la chambre magmatique il y a 80 000 ans. Toujours actif, sa première éruption connue date de 1804. Culminant à 1717 m d'altitude, il fait partie de la Ceinture de feu du Pacifique comme l'ensemble des îles de la Sonde. Contrairement aux autres volcans de Bali, il est un volcan à double caldeira (cratère volcanique de forme circulaire de plusieurs kilomètres de diamètre). Celle du volcan Batur fait environ 14 km et abrite un lac qui porte le même nom.

Il est le plus vénéré des temples balinais, car il est le plus haut. La "mère de tous les temples", repose aux pied de la plus haute montagne de Bali, le Gunung Agung. Il s’agit d’un ensemble d’une trentaine de temples dédiés à tous les dieux honorés à Bali et à tous les ancêtres royaux déifiés. Sa caractéristique est son grand nombre de Meru, des constructions en bois dont les toits sont couverts de feuilles de palmiers. Le nombre de toit est toujours un nombre impair entre 3 et 11. Shiva en a 11, Brahma et Vishnu 9, et les autres sont compris entre les autres nombres. De plus, des temples subsidiaires se trouvent sur le site central. 

Situé à Mengwi à 15 km à l'ouest d'Ubud, il est considéré comme l'un des plus beaux temples hindous de Bali tout en étant le second plus grand temple de l'île après celui de Besakih. Construit en 1634, il s'agissait d'un temple familial où les ancêtres divinisés de la famille royale y étaient honorés. À l'époque où ce royaume embrassait son âge d'or, la ville de Mengwi était une puissante capitale. Rénové en 1937, l'endroit est aujourd'hui devenu une importante et majestueuse architecture, qui lui valut d'être classé à l'UNESCO. Entouré par un fossé très large et élégant, ce grand complexe abrite deux cours bien distinctes. Un pont richement décoré traverse la première cour encadré de magnifiques espaces verts, le temple étant niché au sein d'un magnifique parc. On peut également y admirer un bassin à fontaine cardiale aux sculptures anciennes et aux neuf jets d'eau.

Construit au XVIe siècle sur l’ordre du prêtre Nirartha, qui venait méditer sur un rocher isolé dans la mer, ce temple surplombe aujourd’hui ce rocher. Dédié aux dieux de la mer, il est l’un des maillons de la chaîne des temples marins qui s’égrènent le long de la côte ouest. Fascinant et magnifique, drapé d’une aura intrigante, le site offre un spectacle tout à fait onirique lorsque les vagues viennent s’effondrer contre les parois du temple, bénéficiant, de plus, de l’un des couchers de soleil les plus splendides de l’île. 

Il s'agit d'une bourgade charmante et onirique, nichée au creux de rizières qui comptent parmi les plus belles de Bali. Edifié en 1946 par le dernier raja de Karangasem qui était doté de talents d'architecte, de philosophe et de poète, on trouve ici le "Water Palace", lieu de détente où il fait bon déambuler entre les fontaines, les statues colorées et la végétation luxuriante. Tirtagganga, qui signifie '''Eau du Gange''', fait référence au fleuve sacré des Hindouistes et protège ainsi ces sources vénérées qui irriguent toute la région. Dans les jardins, tout est élégance et raffinement, des onze plateaux de la fontaine au pont de pierre sculpté, en passant par le banian au fond terrain, ce grand arbre sacré de la famille des ficus. Deux bassins sont ouverts pour ceux qui auraient envie de piquer une tête. Le lieu a retrouvé toute sa fraîcheur depuis quelques années grâce à la famille royale qui a entreprit les travaux nécessaires à la rénovation suite à l'éruption du volcan Agung en 1963 qui détruisit le site dans sa majeure partie.