Aujourd’hui, l’âge d’or des locomotives à vapeur et des trains de luxe revit jusqu’au cœur même de la brousse africaine. Aucun voyageur ne peut résister à la fascination ni au lustre extraordinaire de ce train historique. Un voyage à bord du Rovos Rail compte parmi les expériences les plus exceptionnelles et des plus originales que l’on puisse faire au cours d’un séjour en Afrique australe. Marchez sur les parquets en bois des wagons – réaménagés et rénovés de manière classique en parfaite condition – et profitez de la cuisine raffinée dans un luxe cinq étoiles alors que certains des paysages les plus variés imaginables se dévoilent derrière les fenêtres. Recréez la romance et l’atmosphère d’une époque révolue, lorsque les voyageurs privilégiés découvraient la magie et le mystère de l’Afrique dans une ambiance détendue et élégante. Les trains – qui peuvent être entraînés par des locomotives à vapeur, diesel ou électriques à diverses étapes du voyage – transportent un maximum de 72 passagers dans 36 superbes suites aménagées.

Cette célèbre ancienne mine est tout simplement l'un des plus riches gisements de diamants jamais découvert ! Ici, près de trois tonnes de diamants ont été extraits et exploitées par la société De Beers. Voici son histoire : en 1859, une rumeur apparaît à Vaal River, en Afrique du Sud, mais ce n'est qu'en 1866 que la première découverte « officielle » de diamant eut lieu avec l'Eureka (21.25 carats, brut), trouvé par Erasmus Jacobs au bord du fleuve Orange. Cette pierre, une fois taillée, ne pèse plus que 11 carats et se trouve aujourd'hui au Kimberley Mine Museum. Puis, en 1869, la découverte du Star of Africa (83.5 carats) déclencha le rush. 

La mine est aussi appelée le Big Hole, « grand trou », car il s'agit du plus grand trou jamais creusé par la main de l'Homme. Depuis 1914, on en a sorti 2.7 tonnes de diamants pour 22,7 millions de tonnes de roches extraites. Le puits fait 1100 m de profondeur et a été exploité sur 800 m : ainsi, il faut s'imaginer un trou presque cylindrique. Actuellement, la distance de la surface au niveau des débris qui bouchent le trou est de 215 m avec 40 m de profondeur d'eau. Sa surface de 17 hectares a une circonférence de 1.6 km. Elle est devenue aujourd'hui un lieu touristique incontournable.

En plus des wagons-lits des passagers, le train se compose d'une voiture-salon et de deux voitures-restaurants ainsi que d'un salon Club Lounge et d'une voiture-panoramique située au bout du train. Côté cuisine, l'accent est mis sur les produits frais locaux et les plats traditionnels. Vous passerez un moment exquis à table et pourrez savourer les meilleurs crus sud-africains. Le jour, le code vestimentaire est chic mais décontracté. La tenue de soirée est plus formelle - pour les messieurs, une veste et une cravate sont une exigence minimale, tandis que pour les dames, nous suggérons une robe de cocktail ou de soirée ou un costume. Veuillez prévoir également des vêtements chauds pour le matin et le soir, qui peuvent être parfois froids. Dans l'esprit de voyage d'une époque révolue, il n'y a ni radio ni télévision à bord. L'utilisation de téléphones mobiles, d'ordinateurs portables et de tout ce qui peut déranger les autres passagers est limitée à l'intimité de vos suites. Enfin, fumer n'est permis que dans le Club Lounge. Pendant le voyage, un hôte ou une hôtesse veillera à ce que vous ne manquiez de rien. Le room service est disponible 24 heures sur 24.

Ce bout d'Angleterre victorienne est plantée dans le désert sud-africain. Bizarrement, cette gare en plein milieu de nulle part fit la fortune d'un écossais malin. A 19 ans, Jimmy Logan portait les valises à la gare du Cap ; à 20, il était employé des chemins de fer ; à 27, il ouvrait un restaurant et une station climatique au bord de la voie ferrée et de la piste reliant Le Cap à Bloemfontein ; à 36 ans, il était millionnaire, membre du Parlement et propriétaire de tous les lieux de rafraîchissement entre Le Cap et Bulawayo. Lorsqu'il décéda en 1920, la gare de Matjiesfontein, les bâtiments adjacents et l'hôtel furent bientôt habités par les fantômes du Karoo. A la fin des années 1960, un homme d'affaires décida de redonner à la station climatique son visage d'antan, celui qu'aimaient Olive Schreiner, le sultan de Zanzibar ou Cecil John Rhodes. L'ambiance ghost city est séduisante : de nombreux fantômes, connus et identifiés, se promènent à longueur d'année dans les maisons.