Afin de mieux vous orienter, nous vous conseillons de télécharger sur votre smartphone avant départ l’application gratuite MapsMe. En effet cette application fonctionne comme Google Maps mais sans connexion internet. Pour l’utiliser, téléchargez simplement avant départ sur réseau Wifi la carte du pays dans lequel vous vous rendez – celle-ci fonctionnera ensuite simplement grâce au GPS de votre téléphone. Note : cette application est très utile et rend de grands services dans nombre de pays. Elle est aussi fiable voir plus qu’un GPS traditionnel (suivant les pays). Cependant, certains lieux ne sont parfois pas à jour, une nouvelle route peut avoir vu le jour, ou il peut il y avoir des lieux homonymes. Veillez donc à toujours avoir en parallèle une carte routière, afin de vous assurer de la logique de l’itinéraire proposé – vous aurez ainsi les meilleurs outils en main pour profiter en toute tranquillité de votre circuit en voiture de location !

Ce désert, avec son panorama à couper le souffle sculpté par l’érosion, fut le lieu de tournage du film « Lawrence d’Arabie ». A 2h00 de route au sud-est de Petra, le wadi (la vallée) Rum est fameux pour son cadre unique : de larges vallées sablonneuses variant du rouge au jaune, bordées de montagnes aux à-pics formidables présentant également une gamme de couleurs extraordinaires du noir au jaune clair, avec une prédominance de rouge. Un des lieux les plus magiques de la Jordanie ! Dans cette vaste plaine d’où surgissent des rochers gigantesques pouvant atteindre des hauteurs vertigineuses, se cachent également au sein de leurs fissures les traces d’une occupation humaine très ancienne.

Ces deux sites situés à 10 km au nord de Petra représentant chacun une époque bien différente. Après avoir marché dans un petit défilé naturel rappelant le siq de Petra en miniature, vous arrivez à un ensemble de salles rupestres, de tombeaux et de citernes appelé la « Petite Petra ». Plusieurs salles sont encore visibles. L’une d’entres elles possède une alcôve voûtée renfermant l’un des très rares vestiges de peintures murales conservées à Petra. D’autres salles devaient être décorées mais leur utilisation ultérieure comme abri a recouvert les parois de suie. A Beidha, des fouilles archéologiques entreprises dans les années 50 ont révélé sur le site un village néolithique, qui constitue une des premières communautés agricoles connues du Proche-Orient. Occupé dès -9000, le site a été abandonné vers -6500. 

Cette belle cité rose sculptée dans les montagnes de Sharah fut créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites. Elle fut ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la firent prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits de luxe entre l'Égypte, la Syrie, l'Arabie du Sud et la Méditerranée. Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et les séismes entraînèrent l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Pétra abrita à son apogée jusqu'à 25’000 habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site fut redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812. Une balade à pied dans le Siq, ce passage étroit et sinueux entre les falaises vous amène au trésor « Khazneh », puis au théâtre Romain, au Qasr Bint Pharaoun, ainsi qu’au Temple du Lion, parmi beaucoup d’autres.

Au sein du fabuleux Wadi Mujib se trouve cet ancien bastion Croisé, la forteresse du « Crac des Moabites », construit à 900 m d’altitude et blotti à l'intérieur des murs de la vieille ville. Kerak abrite aujourd’hui une population de 170’000 habitants et peut se vanter d'abriter encore des bâtiments Ottoman restaurés du 19e siècle. Mais c'est indiscutablement le château Croisé qui marque le paysage. La ville est bâtie sur un plateau triangulaire, avec le célèbre château sur l'étroite arrête sud. Le château est long de quelques 220 m, large de 125 m sur sa partie nord, et 40 m sur sa partie sud, où une vallée étroite est prolongée par un fossé ; le lieu était idéal et Salah el Din y plaçait son artillerie. Tout au long du château, la maçonnerie sombre, typique de l'architecture Croisée, est facile à discerner avec ses blocs de calcaire finement dessinés. Ce calcaire, très léger et peu dur, fut utilisé plus tard dans l'artisanat arabe.

Il s’agit du site présumé du tombeau de Moïse, avec vue sur Jéricho, la vallée du Jourdain et la Mer Morte. De ce promontoire battu par les vents, Moïse vit la Terre Sainte de Canaan qu'il n'atteindrait jamais, au-delà de la mer Morte, de la vallée du Jourdain, de Jéricho et des collines distantes de Jérusalem. Il mourut et fut inhumé « dans la vallée, au pays de Moab, de l'autre côté de Beth-Peor ». Sa tombe n'a jamais été retrouvée. Après avoir consulté l'oracle, Jérémie aurait caché l'arche d'Alliance, la tente et l'Autel des parfums sur le mont Nébo.

A seulement 30 km d'Amman, par l'historique Route des Rois (vieille de 5000 ans) se trouve l'un des lieux les plus illustres de la Terre Sainte : Madaba, où l’on peut admirer la plus ancienne carte de la Terre Sainte. Le site recèle nombre de mosaïques célèbres datant des premiers siècles, au sein de bâtiments publics comme des maisons privées.

Souvent surnommé la « Pompéi de l'Orient » ou la « Perle de l’Orient », elle est l'une des cités romaines les plus importantes et les mieux conservées du Proche-Orient. La ville est considérée comme le  site archéologique le plus célèbre de Jordanie après Pétra, grâce à ses théâtres, ses temples, ses églises et ses colonnades. Autrefois grecque, romaine puis byzantine, la légende dit que Jerash fut créée par Alexandre le Grand en personne aux alentours du IVe siècle av. J.-C., mais le site était occupé depuis le Néolithique. 

Ce château sarrasin du 12e siècle fut construit par un lieutenant de Saladin pendant sa campagne contre les Croisés. Blotti dans une région très réputée pour ses oliviers, il est un superbe exemple d'architecture médiévale islamique, assez bien conservé. De plus, par temps clair, le panorama offert sur la région et la vallée du Jourdain est époustouflant. L'édifice fut bâti sous la dynastie des Ayyoubides, en 1184, par le neveu et général de Saladin, Izz al-Din Usama, sur les ruines d'un monastère byzantin. Confortant l'œuvre de conquête de son oncle, Usama se lança dans une politique de construction de forteresses dont le but était de limiter l'expansion du royaume croisé et de reprendre les voies commerciales et de communication entre l'Egypte et la Syrie. Le château faisait partie d'une chaîne de pigeonniers qui permettait de transmettre un message par pigeon voyageur, de Damas au Caire, en moins d'une journée. Grâce à la situation géographique de la forteresse et à la qualité de son système de défense, les armées d'Usama en firent une base réputée inexpugnable. Au début, le château comportait quatre tours angulaires ainsi que des meurtrières dans ses murs les plus épais. Comme tout édifice de cette époque, il était entouré d'une large fosse (de 15 m de profondeur), qui dérouta beaucoup d'envahisseurs potentiels. 

Située entre la Jordanie et Israël, constituant sans aucun doute l'un des endroits les plus curieux de la planète, sa salinité est la plus élevée du monde, empêchant ainsi tout organisme d’y subsister. A 422 m en dessous du niveau de la mer (la vraie !), la surface de la mer Morte constitue le point le plus bas de la planète. C'est une mer intérieure, ou un gigantesque lac salé, qui s'étend sur 65 km de longueur, et jamais plus de 18 km de largeur. Elle contient six fois plus de sel que l'océan. Conséquence : on y flotte sans aucun effort et on peut même y lire son journal. Des tests chimiques ont révélé que la mer Morte comportait des concentrations très fortes en sels minéraux, ce qui procure à ses eaux et à la boue de ses rives des propriétés exploitées par les centres de balnéothérapie qui la bordent.