Sur demande, possibilité de rajouter les prestations optionnelles ci-dessous afin d'optimiser votre confort et faciliter votre voyage. A réserver à l'avance impérativement :

• « Guia de Carreteras de Cuba » : toutes les cartes routières détaillées de Cuba avec plan détaillé des villes principales et des informations pratiques. Un outil très pratique pour éviter de se perdre. Dès CHF 15.- (prix total).
• Salon VIP à l’aéroport José Marti à La Havane : celui-ci propose un bar avec boissons, cocktails, café, thé et quelques tapas à grignoter. Service dans le cadre d’une arrivée internationale : vous serez accueilli à la sortie de l’avion et accompagné par le personnel du Salon VIP jusqu’au comptoir de l’immigration. Une fois les formalités d’immigration effectuées, vous serez installé dans le salon VIP jusqu’à ce que vos bagages vous soient livrés. Dès CHF 40.- par personne. Service dans le cadre d’une départ international : vous devrez vous rendre au guichet d’enregistrement dediés spécialement aux clients du Salon VIP. Vous passerez l’immigration et la douane par un chemin fast track avant de vous installer au Salon VIP en attendant le départ de votre vol. Dès CHF 50.- par personne. 
• Mise à disposition d’un smartphone : incluant une ligne locale pour éviter les surcoûts avec 35 min d’appel + 40 SMS (les numéros d'urgence à Cuba y seront enregistrés) ; GPS offline MapsMe installé ; un « paquete » Internet permettant de vous connecter au web avec 1.5 GB en 3G + 2 GB en 4G. Dès CHF 55.- (prix total) + 100 € de caution à payer en liquide sur place. 
• Mise à disposition d’un réhausseur enfant (plus de 3 ans) : à savoir que ceux-ci ne sont pas obligatoires à Cuba. Cependant nous vous en proposons dans notre conciergerie pour offrir plus de sécurité à vos enfants. Pratique et compact le réhausseur vous accompagnera dans vos aventures cubaines. Prix dès CHF 7.- par jour. Forfait 5 jours : CHF 27.- / forfait 7 jours : CHF 40.- / forfait 10 jours : CHF 55.-.
• Gourde filtrante et sa housse isotherme : dotée d'un système de filtration personnel révolutionnaire, elle permet de pouvoir boire, instantanément, n'importe quelle eau n’importe où dans le monde. Permet ainsi d’éviter l’utilisation des bouteilles en plastique. Prix dès CHF 40.- + CHF 7.- pour la housse, hors frais d'envoi (dépendant du nombre d'exemples commandés - nous contacter).

Fondée en 1519 par les Espagnols, La Havane est devenue au XVIIe siècle un grand centre de construction navale pour les Caraïbes. Bien qu'elle soit aujourd'hui une métropole tentaculaire de deux millions d'habitants, son centre ancien conserve un mélange inestimable de monuments baroques et néoclassiques, ainsi qu'un ensemble homogène de maisons avec des arcades, des balcons, des grilles en fer forgé et des cours intérieures. En pleine restauration, se débattant à grand-peine dans sa misère, mais magnifique et bouillonnante de vie : ainsi se présente La Havane. Une cité à l’énergie contagieuse qui ensorcelle toujours. Encore aujourd’hui, La Havane conserve son charme unique qui vient du mélange des cultures qui la composent, de l’exubérance sensuelle des Caraïbes à la recherche toujours alerte des nouvelles modes américaines et européennes.

Ci-dessous quelques possibilités qui s'offrent à vous, parmi tant d'autres ! Nous vous recommandons également bien entendu une balade à bord d'une vieille américaine, un classique incontournable pour découvrir le charme de La Havane...

Habana Vieja : c’est le cœur de la ville, ceint de ses anciens murs, qui a été inscrit au patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO en 1982 et qui constitue le plus grand centre ville colonial d’Amérique latine. Pendant quatre siècles, les Espagnols ont régné sur Cuba avant que l’île ne conquière son indépendance en 1899 et que les Etats-Unis n’y fassent la loi par le truchement de dictateurs comme Batista. Il est donc logique qu’en matière architecturale, les influences ibéro-andalouses soient omniprésentes. Aujourd’hui la ville est en pleine restauration, tant les besoins sont urgents…

Le Vedado : alors que Habana Vieja vous ramène quelques siècles en arrière, le Vedado est bien plus récent. Construit principalement entre les années 1920 et 1950, ce quartier résidentiel et commercial est emblématique de La Havane. Gratte-ciels (rascacielos en espagnol) et grandes artères se croisant à angle droit, le quartier a sans aucun doute un air de famille avec les villes nord-américaines. Ce n’est pas aussi étonnant qu’on pourrait le croire, puisqu’avant de devenir des ennemis jurés dans la 2e moitié du XXe siècle, les États-Unis et Cuba entretenaient des relations de grande proximité ! Le Vedado était d’ailleurs devenu le repère de bon nombre de mafieux américains qui avaient fait du quartier un petit Las Vegas version cubaine. En arrivant au pouvoir, Fidel Castro les bouta hors du pays. Aujourd’hui, le Vedado est un quartier animé, où locaux et voyageurs confondus aiment prendre un verre, dîner et danser !

Miramar : c'est dans cette belle zone résidentielle (l’une des plus jolies de la ville) que se sont installées les principales ambassades internationales, essentiellement sur la Quinta Avenida (5° avenue). Dans les années 50, le Miramar et le Country Club Siboney étaient les endroits en vogue ; on y retrouve encore aujourd'hui de grandes maisons et de belles propriétés.

La Camara Obscura : située à l'étage supérieur de la Vila Edificio Gómez, à 35 m du sol, elle vous offre une vue panoramique à 360 degrés en temps réel de ce qui se passe dans une grande partie de la Vieille Havane. Sur la terrasse extérieure, vous profitez d’une vue plongeante sur la Plaza Vieja (fermée tous les lundis).

Fundacion Havana Club : installée dans une maison coloniale du XVIII° siècle au cœur de la Vieille Havane, il s'agit d’abord d'un musée qui retrace l’histoire du rhum à Cuba, en exposant ses différents procédés d’élaboration et en promenant le visiteur à l’intérieur d’une ancienne rhumerie. C’est aussi un lieu de détente et de culture. On y trouve, côte à côte, une boutique, un bar ouvert jour et nuit où se produisent les meilleurs musiciens de l’île, ainsi qu'une galerie d’art, qui permet au cours de l’année la promotion des artistes locaux. 

Le bar El Floridita : « La Cuna del Daïquiri », (berceau), n’a pas changé depuis l’époque d'Hemingway. Un établissement « select » dans lequel vous pourrez vous offrir, en même temps qu’un brun d’histoire, le fameux cocktail Daïquiri « El Floridita » : rhum blanc, jus de citron vert, de sirop de sucre de canne, glaçons. El Floridita est l’un des bars les plus célèbres de la planète.

Le Castillo de Los Tres Reyes del Morro : il doit son nom à un retable de l’adoration des Rois mages qui se trouvait jadis dans sa chapelle (depuis disparue), ainsi qu’à sa situation, sur une colline (el Morro), sur un récif rocheux donnant directement sur la mer. Ce château est devenu l’un des symboles de La Havane, en raison de son architecture et de la présence du phare juste à l’entrée de la baie. Il s’agit du plus puissant complexe défensif que les Espagnols aient construit en Amérique. La Havane n’ayant pas tardé à devenir le port de ralliement des galions chargés d’or et d’argent en provenance du Nouveau Monde, il lui fallu, alors, se défendre des attaques des corsaires, pirates et autres écumeurs de mers, mais aussi des nations ennemies de l’Espagne (l’Angleterre en particulier). Réplique d’une forteresse de Lisbonne, elle fut achevée en 1630. À partir de 1764, sa tour servi de phare. C’est à cette époque que le Morro est secondé dans sa mission de défense de la rive est de la baie, par une nouvelle forteresse voisine (la Cabaña), dont la première pierre est posée en 1763.

Forteresse San Carlos de la Cabaña : elle mesure 700 m de long et occupe 10 hectares. La Cabaña est un immense balcon construit à flanc de colline d’où l’on voit, d’un côté la ville et le canal de la baie, et de l’autre la mer. En 1859, 120 canons, des obus de bronze et une garnison de 1300 hommes, qui pouvait être renforcée jusqu’à 6000, assuraient une défense très dissuasive puisque jamais elle ne sera attaquée. À défaut de hauts faits d’armes, il lui incomba donc d’assumer les basses œuvres : elle servit de prison, et de nombreux patriotes y furent incarcérés et fusillés pendant les guerres d’indépendance. Puis, sous les tyrannies de Machado et de Batista, elle fut le cadre de nombreux crimes politiques. C’est pourquoi elle sera occupée, en 1959, par le Che et ses guérilleros.

Musée de la Révolution : situé dans l'ancien Palais présidentiel, il expose un échantillon d'objets de grande signification historique de la guerre révolutionnaire et des titres de libération nationale. Il offre sur trois niveaux une vision complète et chronologique de l’histoire des luttes des Cubains pour leur indépendance. Vous passez des rébellions aborigènes contre les conquistadores aux guerres d’indépendance du XIXe siècle contre l’esclavage du pouvoir colonial espagnol. Le XXe siècle n’est pas en reste avec la mise en relief des revendications sociales et politiques naissantes, naturellement. Note : prévoyez un petit supplément pour prendre des photos, à régler sur place.

A une quinzaine de kilomètres de La Havane, sur une colline de la banlieue, vous découvrez ici la maison qu'habita Hemingway pendant 21 ans, avec sa quatrième femme, ses 57 chats et ses quatre chiens. Lorsqu'au moment de la révolution les Américains durent fuir l'île, Hemingway abandonna la maison avec tout son contenu, ses meubles, sa machine à écrire et quelques milliers de livres. Aujourd'hui la maison de 18 pièces est un musée que gère la Fondation Hemingway. Le visiteur ne peut y entrer, mais il peut voir par les portes et fenêtres ouvertes l'intérieur tel qu'il était au moment où Hemingway l'habitait. On cherche encore la vieille Chevrolet de 1957, qu’Hemingway avait laissée sur les lieux…. Mais dans la cour, on y voit encore son célèbre bateau : El Pilar. Note : fermée le dimanche et ouverture qu’à partir de 10h00 les autres jours de la semaine.

La Fabrica de Arte Cubano (F.A.C) est l'une des dernières offres culturelles et de vie nocturne de la capitale cubaine. Cet espace interactif a été créé par le musicien et compositeur cubain X Alfonso en 2014, soutenu par un grand groupe de créateurs et la collaboration de l'Institut de la musique. La FAC est un projet socio-culturel qui vise à soutenir et promouvoir le travail des jeunes artistes de toutes les branches de l'art, comme le cinéma, la musique, la danse, le théâtre, les arts visuels, la littérature, la photographie, la mode ou le design graphique. L'usine est un espace multidisciplinaire et participative vivant, ouvert du jeudi au dimanche (ouvert jusqu’à 2h00) et où il se passe toujours quelque chose : des concerts, des spectacles, des expositions ou des conférences. C’est le lieu le plus magique de toute La Havane. 

La jeunesse cubaine s’y donne rendez-vous, mais aussi de nombreux visiteurs qui sont de passage dans l’île. Impossible ne pas apprécier ce pot-pourri culturel qu’on y offre généreusement : toutes sortes de musique, y compris des ensembles vocaux, des concerts d’orchestres de cuivre, de musique classique et de jazz, des expositions d’art graphique et de photos à couper le souffle, des films et des vidéos en accord avec l’activité culturelle du jour, des toiles osées qui questionnent notre façon de penser et de voir la vie tout autour et parfois de la peinture en direct, des défilés de mode originaux, du ballet époustouflant et de la danse contemporaine, oui, surtout de la danse, où les Cubains sont passés maîtres. Et justement ici, le maître enseigne à l’élève que nous sommes, dans la bonne humeur et sans chi-chi : rumba, hip hop, afro-beat, break dance, un peu de salsa et de rock également, sans oublier la musique électronique. C’est sans complexe, on suit les rythmes, on suit le prof, on suit les mouvements de la petite foule décontractée à ses côtés et sans qu’il n'y ai besoin de boire préalablement un ou deux mojitos. Il y en a pour tous les goûts et tous les sens.  Chaque salle a sa propre ambiance et on déambule d’une pièce à l’autre, sur différents niveaux, parfois sous les étoiles, avec la même impression d’assister à un vaste happening, et même d’être partie prenante à cet événement unique qui se déroule dans une ambiance de cabaret éclectique de jamais-vu. 

Important : tout conducteur doit posséder le permis de conduire depuis minimum 1 an et être âgé de 18 ans et plus. Les conducteurs devront présenter leur passeport et leur permis de conduire lors de la signature du contrat, faute de quoi le véhicule ne pourra pas être délivré et aucun remboursement ne sera possible. Ci-dessous les conditions diverses et frais à régler sur place (sous réserve de modification sans préavis !) :

• Assurance du véhicule : paiement possible par carte. Pour les catégories Eco, Medio : le montant de l’assurance est de 10 USD par jour. Pour les catégories 4x4 et SUV : le montant de l’assurance est de 15 USD par jour.
• Conducteur additionnel : maximum 2 conducteurs additionnels. Forfait d'environ 30 USD par conducteur supplémentaire.
• Prise en charge et restitution : en fonction de la localisation de l’agence confirmée dans La Havane, vous pourrez être amené à vous y rendre en taxi à vos frais (ce qui est standard à Cuba). Frais de location simple course du véhicule : environ 0.15 CUC par kilomètre séparant deux agences VIA Rent a Car, à régler sur place au moment de la restitution.
• Carburant : comptez environ 1,30 CUC le litre de carburant « especial ». Attention le prix change en fonction des villes et des stations. Vous devrez restituer le véhicule avec au moins la même quantité de carburant que lors de la prise en charge. Dans le cas contraire la différence vous sera facturée lors de la remise.

L'assurance EUROPÉENNE (ERV) « zéro franchise » est comprise dans le prix. Elle réduit à « zéro » la franchise de l'assurance casco, assure aussi bien les pneus (jusqu'à CHF 1000) que le pare-brise (jusqu'à CHF 2000) et augmente la couverture de la responsabilité civile à CHF 5 millions. Les dégâts doivent cependant être couverts par l'assurance du loueur de véhicules. Le remboursement de la franchise s'effectue en Suisse ! Veuillez lire les conditions de contrat de l'assurance EUROPÉENNE jointes à votre documentation de voyage. Vous ne devez conclure sur place aucune assurance permettant la réduction de franchise ! En outre, le locataire d'un véhicule assume l'entière responsabilité financière dans les cas suivants : non observation des conditions de location, accidents causés sous l'influence de la drogue ou de l'alcool, conducteur non autorisé au volant de la voiture de location, utilisation du véhicule sur des routes interdites par le loueur, transgression des règles du code de la route, négligences et omissions graves.

Votre numéro de police d'assurance est celui de votre carnet de voyage (code à 7 chiffres commençant par 4 - par 5 pour les réservations faites dès juillet 2022). Numéro vert d'appel d'urgence 24/24 : 00800 4005 4005. Important : lors de la prise en charge du véhicule, le conducteur doit présenter un permis de conduire national en format de carte de crédit et une carte de crédit valable ! Les cartes de crédit à prépaiement ne sont pas acceptées.

Afin de mieux vous orienter, nous vous conseillons de télécharger sur votre smartphone avant départ l’application gratuite Organic Maps. En effet cette application fonctionne comme Google Maps mais sans connexion internet. Pour l’utiliser, téléchargez simplement avant départ sur réseau Wifi la carte du pays dans lequel vous vous rendez – celle-ci fonctionnera ensuite simplement grâce au GPS de votre téléphone. Note : cette application est très utile et rend de grands services dans nombre de pays. Elle est aussi fiable voir plus qu’un GPS traditionnel (suivant les pays) et indique aussi les sentiers de randonnée. Cependant, certains lieux ne sont parfois pas à jour, une nouvelle route peut avoir vu le jour, ou il peut il y avoir des lieux homonymes. Veillez donc à toujours à contrôler la logique de l'itinéraire choisi (éventuellement avoir en parallèle une carte routière) – vous aurez ainsi les meilleurs outils en main pour profiter en toute tranquillité de votre circuit en voiture de location !

Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Elle le doit à ses collines particulières et au charmant pueblo du même nom. Ce qui attirera par-dessus tout votre attention, ce sont les « mogotes », ces montagnes de calcaire qui ont jailli abruptement de cette vallée qui s'étend sur près de 25 kilomètres. La formation de ces montagnes s'explique par l'existence, il y a environ 160 millions d'années, d'un plateau dont la partie supérieure se serait effondrée et dont les « mogotes » en étaient les piliers. Ces murs perpendiculaires peuvent atteindre 400 m de haut ! Les mogotes sont entourées de plantations de tabac et de terre argileuse rouge. C’est une merveille de la nature, un décor géologique pratiquement unique au monde, et pour le moins étonnant, puisque il se retrouve uniquement dans la péninsule de Malacca en Asie. Un véritable havre de calme et de volupté, offrant un superbe camaïeu de verts : tabac, prairies, palmiers et cèdres, au cœur des pignons rocheux.

Nous vous recommandons une balade à cheval, à pied, à vélo ou encore en char à bœuf, pour pouvoir approcher d’une manière insolite la beauté particulière du site. Au fil de votre promenade, vous découvrez les nombreuses richesses naturelles et la valorisation qu’en a faite l’homme. Des mogotes et leurs grottes aux champs de tabac, des plantations de café aux forêts de pins, votre balade sera très variée. Vous pourrez aussi observer la diversité des oiseaux de la région. Mais l’attraction première de la visite résulte bien sûr dans l’observation des fascinants mogotes, formations calcaire ou murs perpendiculaires pouvant atteindre 400 m de haut. Ceux-ci sont entourées de plantations de tabac et de terre argileuse rouge. C’est une merveille de la nature, un décor géologique pratiquement unique au monde, et pour le moins étonnant, puisque nous le retrouvons seulement dans la péninsule de Malacca en Asie. Un véritable havre de calme et de volupté, composé d'un superbe camaïeu de verts : tabac, prairies, palmiers et cèdres, au cœur de pignons rocheux. Pour profiter d'une superbe vue panoramique sur les mogotes, rendez-vous au mirador Los Jazmines. Ci-après quelques autres possibilités :

Les "despalillos" : ici, les feuilles de tabac sont montées sur des perches à l'aide de fil et d'aiguilles. Les perches, dont chacune soutient une centaine de feuilles, sont hissées à l'horizontale pour permettre à l'air de circuler en bas de la grange. Les feuilles de tabac sèchent ainsi durant 45 à 60 jours. La chlorophylle se transforme alors en carotène et vire du vert au brun. Note : fermé le samedi et le dimanche, ainsi que les jours fériés.

La Finca El Paraiso : découverte de cette plantation de tabac en compagnie de l’un des « guajiro » (paysan). Vous visitez la grange de tabac en feuilles de palmier, et recevez les explications sur les méthodes de travail : comment le tabac est cultivé, récolté, stocké et transformé en cigares. Cette ferme est en activité depuis les années 1840.

Le Mur de la Préhistoire : situé dans la vallée de Las Dos Hermanas, celui-ci mesure 120 m de haut et de 180 m de large. On découvre ici une fresque d’animaux préhistoriques, peinte à flanc de montagne par un disciple du célèbre peintre mexicain Diego Rivera. Ces représentations naïves sont constamment rénovées par des peintres descendus à bout de corde du haut de la falaise.

Grotte de l'indien : celle-ci a la particularité d'abriter une rivière souterraine. Après environ 200 m de marche vous arrivez à un petit quai, d'où les bateaux prennent la route pour une balade insolite sous la grotte sur 300 m. Sur le chemin, vous pouvez observer des stalagmites aux formes étranges, qui ont hérité de surnoms pittoresques tels que le "tabac", "le crocodile", "l'hippocampe", "la Niña" ou encore "la Pinta la Santa Maria". La grotte fut le refuge, au XVIe siècle, des Indiens chassés par les Espagnols des plaines de Camagüey.

Vous découvrez ici le jardin des orchidées, qui couvre quelques 35 000 m² et qui abrite 750 espèces d'orchidées ! Une centaine d'entre elles est endémique de Cuba, comme la Orquídea de Chocolate et la Orquídea negra. Au-delà des orchidées, 6 000 variétés de plantes, d'arbres et de fleurs du monde entier sont également visibles. Le département de recherche botanique de l'université de Pinar del Río travaille aussi sur place. Notes : ouvert tous les jours, de 8h30 à 16h30, droit à régler sur place pour photographier.

La nature n’a pas créé à Cuba de hautes montagnes ni de longues rivières. Dans ses forêts ne vivent pas de mammifères ou de plantes impressionnantes, mais on y voit des paysages si pittoresques qu’ils semblent peints à la main. La Sierra del Rosario, système montagneux de 25’000 hectares de sommets, plaines et vallées, s’élève à l’extrémité est de la province occidentale de Piñar del Rio, classée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO en raison de ses richesses naturelles. Las Terrazas est l’un des projets communautaires comme tant d’autres à Cuba créés par la Révolution, afin de donner aux paysans des conditions de vie correctes et égalitaires. Dès le premier regard, le site apparaît comme un lieu impressionnant. Pour les centaines de paysans qui vivaient éparpillés et isolés dans ces montagnes, de nouvelles perspectives se sont ouvertes. En 1978 ils s’installèrent dans 225 logements construits pour eux, transplantant dans la communauté leurs coutumes et leurs traditions pour entreprendre une vie nouvelle. 

Elle raconte l’histoire de l’éminent chanteur cubain, avec l’exposition des disques d’or et de platine dont le célèbre album « Guajiro Natural ». Les photos avec sa famille et ses amis, ses débuts en tant que chanteur avec son groupe, sont de précieux témoignages graphiques.

Cette ancienne plantation de café fut créée par un français chassé d’Haïti au début du 19e siècle. On peut notamment y admirer une impressionnante machine à moudre le café. Les anciens baraquements d’esclaves sont disséminés dans la nature.

Découverte de l’exposition des artisans du village et démonstration de leur savoir-faire (peinture, recyclage de papier, tissage, menuisier). C’est l’occasion idéale pour découvrir la vie quotidienne des habitants (tienda, carnet de rationnement etc). Non loin de là, la rivière San Juan offre des piscines naturelles creusées par les rapides et vous aurez l’occasion de vous y baigner si vous le désirez (suivant le niveau de l'eau).

Surnommée « la perle du sud », elle fut créée par des Français qui y ont laissé leur empreinte. Elle fut également le refuge de pirates et de corsaires. Troisième port de Cuba après La Havane et Santiago de Cuba, cette cité reste l’une des plus charmantes des villes maritimes. Vous découvrez la place José Marti, gardée par deux lions de marbre où se dresse sa statue, le théâtre Thomas Terry où se produisit Caruso et Sarah Bernhardt, la cathédrale, avec ses deux tours et ses vitraux français, puis le cimetière Tomas Acea, où l'on peut voir une réplique du Parthénon en marbre blanc.

Le théâtre Thomas Terry (fermé jours de représentations) fut construit en 1890 dans le plus pur style espagnol avec des fresques fantaisistes au plafond. Ici se produisirent Caruso et Sarah Bernhardt. Vous parcourez également la place José Marti, gardée par deux lions de marbre où se dresse sa statue. Vous atteignez ensuite la cathédrale, avec ses deux tours et ses vitraux français (à noter toutefois que cette dernière est le plus souvent fermée).

Trinidad fut fondée en 1514 par Diego Velasquez, et édifiée au cours du XVIIIe siècle durant l'essor de l'industrie sucrière et la canne à sucre - cet or blanc récolté par les esclaves au profit des conquistadores espagnols - avant d'être mise en sommeil par la production de la betterave sucrière d'Europe au milieu du XIXe siècle. Depuis cette époque et la faillite des grandes familles sucrières de la vallée de Los Ingenios, Trinidad semble s'être endormie pendant un demi-siècle, la période révolutionnaire des années soixante ne fit d’ailleurs qu'accentuer cette somnolence. Isolée du reste de l'île pendant près de deux siècles, prise en étaux entre la mer et la montagne, la route bitumée qui y conduit n'existe que depuis 1952… Ses riches maisons de maîtres et ses palais endormis témoignent de sa grandeur passée où les aristocrates du sucre investissaient toute leur fortune dans la pierre. Aujourd’hui, Trinidad est encore l’une des villes où les habitants sont parmi les plus « pauvres » de l’île. 

Le Palenque de Los Congos Reales : une scène en plein air, au pied des arcades en ruine de l’ancien théâtre. Tous les soirs à 21h30 (sauf le lundi), spectacle afro-cubain présenté par l'ensemble folklorique de Trinidad. Un spectacle de qualité d'environ une heure, avec une très bonne ambiance. Après le spectacle, la scène se transforme en discothèque animée par les musiciens de la troupe folklorique : danses et musique live au programme.

La Casa de la Musica : l’un des endroits typiques de la ville, en plein air, où l’on sert d’excellents mojitos, pour se rafraîchir en écoutant un groupe de salsa. Plus tard dans la nuit, vous pouvez poursuivre à la discothèque avec une programmation internationale (DJ).

La Discoteca Cueva Ayala : l’un des night-clubs les plus étonnants du monde, de ceux qu’on ne peut trouver ni à Paris, ni à New York, et pour cause, il est situé dans une véritable grotte à quelques minutes du centre-ville, sur les hauts de Trinidad. C’est un espace luxueux, avec DJ, bar, espace VIP et service classieux. On y danse dans l’antre de la terre. Une sorte d'expérience de clubbing spéléologique.

La Casa Artex : tous les soirs, concerts de musique cubaine (entrée modique) – ambiance typiquement cubaine.

Yesterday ou The Beatles : un bar avec orchestre Pop Rock. Une autre ambiance, avec les grands standards de la pop anglaise ou américaine en live.

El Rincon de la Salsa : terrasse en plein air, à laquelle on accède par un escalier. Espace bar, piste de danses, une scène où se produisent tous les soirs des orchestres live cubains. Des canapés, tables et chaises vous permettront de partager un verre, danser et profiter d’une ambiance très chaleureuse. Contigü au restaurant Plaza Mayor.

Le centre historique : celui-ci couvre une surface de 37 hectares. La Plaza Mayor est encadrée de palmiers royaux et dominée par le couvent de San Francisco. Vous y trouvez les édifices les plus remarquables, comme le Palacio Cantero de style néoclassique qui abrite désormais le musée d’histoire de la ville. Ses places de formes diverses et variées, ses rues pavées et ses jolies maisons colorées lui confère un charme unique. Au fil de votre balade, vous semblez remonter le temps, parcourant les belles ruelles dans une délicieuse atmosphère coloniale...

Le Palacio Brunet (musée Romantique) : bâti en 1808, l'ancien palais de Nicolas de la Cruz y Brunet, propriétaire de nombreuses plantations de canne à sucre, maître de centaines d'esclaves, constitue un beau témoignage de l'architecture coloniale de l'île. Il témoigne aussi du pouvoir que pouvait générer la propriété du sucre. L'un des étages a été transformé en musée, regroupant des tableaux, une collection de bijoux, de meubles, de porcelaines, de l'argenterie et des lustres en cristal. Le patio du palais est l'un des plus somptueux de Trinidad. Attention : droit à régler sur place pour photographier.

Parc Topes de Collantes : situé à 20 km de Trinidad dans la Sierra del Escambrey, il offre une vue superbe sur la péninsule d’Ancon et la baie de Casilda. Il a également la particularité d'être doté d’un microclimat unique pour les Caraïbes. Ce massif de 90 km de long abrite une faune et une flore endémique très riche et diversifiée. Des sentiers parcourent cette nature extravagante et vous amèneront à la découverte de grottes, rivières, cascades et jardins d’orchidées…

Parc National El Cubano : c'est ici que l'on peut découvrir le sentier du "Cimarrones de Javira", qui permet d'apprécier dans une formidable nature l'histoire de l'esclavage à Trinidad lors du siècle passé (XIXe siècle). Découverte en chemin de la faune et de la flore, avant de terminer la balade à la cascade de Javira. Vous pourrez ensuite profiter d'une baignade dans les piscines naturelles de celle-ci. Note : portez de préférence des vêtements légers et confortables, ainsi que de bonnes baskets imperméables pour la balade dans la forêt tropicale. N’oubliez pas non plus un maillot de bain ainsi qu'un linge pour la baignade.

Monts Escambray : en 1959, en pleine lutte révolutionnaire, les guérilleros d’Ernesto Che Guevara se cachaient dans ce grand massif montagneux long de 90 km et large de 40 km. Il devint ensuite un foyer contre-révolutionnaire. A 10 km de Trinidad, l'endroit est idéal pour se dégourdir les jambes autrement que sur les pistes de danse. On trouve ici enfin un peu de fraîcheur, parfaite pour se lancer dans de belles randonnées au milieu d’une végétation composée d’eucalyptus, d’orchidées, de bambous, de pins et de caféiers. Les chemins de balades sont nombreux, de distances diverses et pour tous les niveaux. Parmi les plus populaires, vous pourrez par exemple rejoindre la cascade de Caburní dans laquelle vous pourrez vous baigner. D’autres belles promenades vous mèneront jusqu’aux chutes de Vegas Grandes, aux grottes de Batata et vers de nombreuses autres merveilles de cette belle nature. 

Cayo Las Iguanas : celui-ci se rejoint à bord d’un catamaran. En cours de navigation, arrêt possible sur les grands herbiers du platier, pour observer comment les pêcheurs locaux attirent et « cueillent » les langoustes, particulièrement abondantes dans cette zone. Une pratique très spectaculaire, en apnée, dans une eau de moins de 5 m de profondeur. A votre arrivée, vous aurez tout loisir de vous baigner dans les eaux limpides qui baignent ces îlots et qui ne supportent pas une température de moins de 26°/ 28° C. Possibilité également de faire du snorkeling au-dessus de la barrière de corail. Note : excursion regroupée, à réserver de préférence à l'avance.

Playa Ancón : cette agréable plage de sable blanc est située à seulement 12 km de Trinidad. Elle est considérée comme la plus belle plage de la côte sud de Cuba, et la vue sur les montagnes de l’Escambray est magnifique.

Ici se trouve la tour Manaca-Iznaga de 45 m de haut, symbole de la toute-puissance d'une famille de l'aristocratie du sucre (entrée à tour à régler sur place, 1 CUC par personne). Elle permettait de surveiller le travail des esclaves dans les champs de canne à sucre. La cloche qui se trouvait à son sommet et qui repose aujourd'hui au pied de la tour rythmait le labeur au cœur de la vallée. A l’entrée demeure une ancienne hacienda animée par des artisans, qui vous proposeront de belles nappes et vêtements faits à la main. Classée patrimoine mondial de l'UNESCO, la vallée rappelle à ses visiteurs que l'esclavage, sous les Espagnols et Américains, en avait fait la triste demeure et cimetière de quelque 11’000 esclaves de toutes origines africaines à son apogée. 

La ville est devenue un sanctuaire réservé à la célébration du Che. C’est ici que se déroula l'un des épisodes les plus glorieux de la révolution : l'attaque par Che Guevara et ses compagnons d'un train blindé, qui a permis d'ouvrir la route vers la capitale.

La visite est l'occasion d'en apprendre plus sur le tabac à Cuba, ses zones de cultures, ses caractéristiques, etc. Des centaines d’ouvriers s'affairent dans cet univers surréaliste. Des milliers de cigares en sortent chaque jour. Ici, on prépare la cape du cigare avec les feuilles de tabac. Un peu plus loin, on procède à l'écôtage des feuilles. Là, on les humidifie. Puis c’est l’espace des rouleurs. Atmosphère moite et survoltée dans un décor de polar latino : ventilos au plafond, photos du « Commandante » et slogans révolutionnaires aux murs. Enfin, voici l’estrade du célèbre lecteur de la fabrique, missionné pour informer, divertir et cultiver les rouleurs au travail. Notes : âge minimum 17 ans, fermeture à 12h00. Fermée le samedi et le dimanche, les jours fériés et en fin d’année (généralement du 15-20 décembre au 20 janvier), ainsi qu’une partie des mois de juillet et d'août. A savoir que nous ne sommes malheureusement avertis des jours de fermeture des fabriques de cigares que très tardivement, soit environ une dizaine de jours avant que cela ne prenne effet. 

L’attaque par le Che et ses hommes, le 30 décembre 1958, du train blindé s’avérera décisive dans le déroulement de la guerre. Nettement sous-armées, les unités de la guérilla réussiront pourtant à faire dérailler le convoi ferroviaire chargé d’armes et de troupes régulières à destination de Santiago de Cuba. À l’aide d’un bulldozer, les « Barbudos » prendront rapidement l’ascendant. À l’intérieur des wagons, vous voyez les témoignages de l’assaut et quelques photos. Note : fermé le lundi et jours fériés, ouvert du mardi au samedi de 9h00 à 17h00 et le dimanche matin de 9h00 à 13h00.

C'est ici que furent déposés les photos, objets, documents et vidéos évoquant sa vie. Sa dépouille et celles de sept compagnons assassinés en Bolivie sur ordre des Etats-Unis, y ont été transférées en 1997, pour le 30e anniversaire de leur mort. Notes : appareils photo et sacs interdits, les laisser à la consigne (gratuite). Fermé le lundi et jours fériés, ouvert de 8h30 à 16h00.