Cette petite ville est le point d'arrivée ou de départ de tout safari au Botswana. Elle s’est considérablement développée ces dernières années et est considérée comme la capitale du safari.

La saison sèche (hiver australe de mai à octobre) est la période classique pour découvrir le Botswana, admirer et photographier la faune sauvage. Cependant, les véritables experts de l'Afrique ne jurent que par la saison humide (été australe de novembre à avril). Le paysage scintille de vert, les fleurs commencent à éclore et de nombreux oiseaux chantent. Il est un peu plus difficile d'observer les animaux, mais le réveil de la nature en arrière-plan rend le spectacle d'autant plus beau. La nature verdoyante, les magnifiques jeux de lumière et les couleurs éclatantes de la saison verte créent un décor à couper le souffle qui offre d'innombrables occasions de prendre des photos. Durant la saison humide, les pluies sont les plus abondantes de janvier à mars.

Les températures peuvent être très froides la nuit en juin et en juillet. Au contraire, le mois d’octobre est le mois le plus chaud de l’année. Les températures peuvent alors dépasser les 40°C pendant plusieurs jours. Le pic de fréquentation a lieu en juillet et en août mais la haute saison touristique s’étend jusque fin octobre. La période de Noël et le mois de mai sont généralement très prisée également. Certains lieux spécifiques du Botswana et de ses pays limitrophes connaissent des cycles saisonniers spécifiques comme les inondations dans le Delta de l’Okavango ou le débit des chutes Victoria. Dans le parc national de Chobe, la crue de la rivière se produit annuellement en avril-mai. Les pistes saisonnières longeant la rivière sont alors inaccessibles. Il n’y a pas de règles absolues concernant la présence et les mouvements des animaux, la nature a parfois raison des prédictions habituelles ! 

Grâce à des frontières non clôturées avec ses voisins, comme la réserve de Moremi ou le Parc National de Chobe, les 180 000 hectares de la Concession de Khwai sont considérés comme l'une des premières destinations de safari dans la région nord-est du Delta de l’Okavango. Cette initiative écotouristique gérée par la communauté locale est l’illustration parfaite d’un tourisme lié à la conservation, l’ensemble des bénéfices étant reversés au village de Khwai. Votre séjour participe ainsi au développement des projets de la Fondation Khwai.

Dans ses eaux troubles se cachent crocodiles et hippopotames, tandis que buffles et waterbucks profitent des pâturages de la rive. Ce cours d'eau bordé d'acacias est un coin de paradis pour les grands troupeaux de girafes. Plaines arides contrastent avec lagons cristallins, où voltigent de petits poissons. Dans les mois secs, des centaines d'éléphants se regroupent autour de ces points d’eau, créant un décor à couper le souffle. Lions, hyènes et chiens sauvages sont chose commune à Khwai. En outre, c’est un paradis pour les oiseaux, y compris 12 espèces différentes d'aigles, qui se nourrissent de petits oiseaux de tisserand.

Parmi les réserves animalières d’Afrique, elle est certainement une des plus belles, des plus diversifiées et des plus spectaculaires. Vivez des safaris captivants au milieu d’un paysage spectaculaire, caractérisé par de vastes savanes, d’îlots parsemés de palmiers et de larges plans d’eau. Cette réserve naturelle de 4 968,30 km2 englobe environ 30% du delta de l’Okavango, dont la grande île de Chief Island, la région de Mopane Tonque et une partie des rives de la rivière Khwai réputées pour ses  habitats de forêts-galeries et ses méandres.

Située à l'ouest du parc national de Chobe, la région de Savuti passe pour être l'une des meilleures régions d'observation des animaux sauvages en Afrique australe. Au cours de la saison des pluies, des dizaines de milliers de zèbres et de gnous migrent dans cette région. Et il n'est pas rare de pouvoir également y observer des chiens sauvages, des léopards ou des guépards. Le Savuti réunit également les conditions idéales pour observer le roi des animaux, le lion.

Une gigantesque plaine qui était autrefois une vaste mer intérieure, puis seulement des savanes traversées par la rivière Savuti et enfin plus récemment une plaine sèche et aride. C’est à la suite de mouvements des plaques tectoniques que la rivière Savuti a cessé de couler dans la région, ce qui lui vaut le surnom de « Rivière Disparue ». On circule aujourd’hui en 4x4 sur ces plaines parsemées de nombreux herbivores, des prédateurs et de quelques éléphants. Les scènes animalières les plus fortes ont souvent lieu près des rares points d’eau. La survie y est plus difficile que dans d’autres régions du parc, ce qui permet d’observer des comportements animaliers particuliers. L’éléphant qui creuse dans la terre pour créer un point d’eau éphémère qui servira ensuite à tous les animaux… C’est ici ! Une expérience très différente mais tout aussi fascinante que plus au Nord, le long de la rivière.

Couvrant une superficie de 11’000 km2, il est le deuxième plus grand parc national du Botswana. Il doit son nom au fleuve homonyme, qui traverse le parc de bout en bout. Alimenté par les eaux du Kwando et du Linyanti, il longe la frontière nord du pays, aux confins de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe. Irriguée toute l'année, la région attire un grand nombre d'animaux et d'oiseaux. 

Le parc doit sa renommée à son incroyable population de buffles et d'éléphants qui sont dans des forêts et des plaines inondées. Sur les 100’000 éléphants que compte le pays, plus de 70’000 vivent à Chobe, formant ainsi des troupeaux de taille considérable. Ils effectuent des migrations saisonnières allant jusqu'à 200 km : ils quittent les fleuves à la saison sèche pour se rendre vers les plateaux du sud-est durant la saison des pluies. En plus de ces deux géants de la savane, Chobe abrite plus de 250 espèces d'animaux et près de 450 espèces d'oiseaux attirés par la diversité des écosystèmes. En raison de la forte densité d'herbivores dans cette région, on peut y trouver de nombreux prédateurs, tels que des lions et des léopards. Le moment le plus fort de votre séjour dans ce parc sera doute celui du coucher de soleil, car c'est à cet instant magique que tous les animaux des forêts voisines viennent s'abreuver sur les bords de la rivière.

Elles furent découvertes en 1855 par l’explorateur écossais, David Livingstone, et baptisées du nom de la reine Victoria. Elles sont les plus grandes chutes du continent africain. L’immense fleuve du Zambèze plonge dans les profondeurs à une hauteur de 120 m sur une largeur de près de deux kilomètres. C’est pourquoi les indigènes le surnomment Mosi-Oa-Tunya, la « fumée qui gronde ». Par temps de pluie, le débit peut atteindre 10 millions de litres d’eau par seconde, et le jet d’eau 400 m de hauteur, ce qui explique en grande partie la présence constante d’une végétation abondante tout autour des chutes. 

La période des ‘Hautes eaux’ s’étend de février à juillet, avec un pic entre mars et avril. Durant cette période, une montée d’environ un mètre du niveau d’eau sur le fleuve Zambèze produit une montée de 5 mètres au niveau de la gorge précédent les chutes. Le flux des chutes est alors dense et épais, ce qui donne l'occasion d'observer de fabuleux arcs en ciel.

La période des ‘Basses eaux’ s’étend d’août à janvier, le niveau le plus bas étant entre novembre et début décembre. Durant cette période le flux des chutes est moindre et les visiteurs peuvent observer les formations géologiques inédites des chutes. Lorsque le niveau d'eau baisse, le fleuve Zambèze devient aussi l’endroit idéal pour une expérience extraordinaire en rafting ou encore nager dans les eaux de Devil's Pool

Connu comme la porte d'entrée de Makgadikgadi Pans, ce petit village botswanais est un endroit agréable à vivre. Faites une sortie guidée en quad ou à vélo dans les environs et découvrez des lances de silex et d'autres artefacts abandonnés par les premiers habitants de l’âge pierre. Savourez un barbecue sous le ciel étoilé africain tout en sirotant de la bière de sorgho traditionnelle. 

Cette réserve, d'une superficie de 4900 km2, autrefois une vaste mer intérieure de 80 000 km2, est devenue une réserve naturelle en 1970 puis un parc national en 1992. D'une beauté sauvage, différente des autres régions du Botswana, sa faune est spectaculaire, particulièrement pendant la saison sèche, lorsque les animaux convergent vers les rares points d'eau. On y trouve de nombreux éléphants ainsi que de vastes troupeaux de zèbres, formant l'une des plus grandes migrations terrestres d'Afrique. Ceux-ci sont souvent accompagnés par des gnous et des springboks. Les prédateurs, tels que les lions, les discrets léopards, les hyènes et les chacals, sont également présents, guettant les opportunités offertes par l'abondance de proies. Outre les grands mammifères, le parc est aussi un paradis pour les oiseaux. Les flamants roses et les pélicans sont souvent observés dans les zones humides saisonnières, tandis que les rapaces, comme les vautours, patrouillent les cieux. Le plus incroyable étant les crocodiles et hippopotames qui ont survécu dans cette région aride depuis la grande sécheresse de 1993. Makgadikgadi est un lieu fascinant où la vie sauvage s’épanouit dans des conditions extrêmes, offrant aux visiteurs un aperçu exceptionnel de la beauté brute et de l'équilibre fragile de la nature africaine.

Ces étendues de sel se trouvent au nord-est du Kalahari. Il s’agit d’un dépôt provenant de l’ancien lac Makgadikgadi, disparu depuis plus de 10 000 ans, qui s’étendait sur 80 000 km2 et atteignait les 30 mètres de profondeur. Cette région est composée de plusieurs « pans » (cuvettes) de sel au milieu d’un désert aride. Autour de ce désert de sel, la savane est recouverte de buissons denses où se déplacent de nombreux éléphants et girafes. Ces paysages d’immenses plaines d’herbe rase rendent l’observation des animaux particulièrement facile. Les animaux migrent constamment dans cette région de l’Afrique : la migration était autrefois triangulaire puisqu’elle incluait le marais de Savuti mais celle-ci a été réduite à une migration entre le pan de Nxai et le pan de Makgadikgadi suite au développement de la civilisation et l’installation de nouvelle clôtures.