Ce quartier fût le premier refuge de la grande majorité des immigrés. L’immigration la plus importante fût italienne entre 1880 et 1930. L’un des principaux centres d’intérêt de La Boca est la rue “Caminito”, où vous pouvez découvrir de nombreuses petites maisons humbles, de tôle (construites avec les matérieux récupérés des bateaux mais colorées), oeuvres inspirées de poètes et peintres. Ce quartier subissait, encore quelques fois de nos jours, des inondations lorsque le fleuve tout proche débordait : c’est ce qui explique ses étonnants trottoirs d’une hauteur qui peut aller parfois jusqu’à 60 cm.

Son caractère pittoresque, ses boutiques d’antiquité aux allures de cavernes d’Ali Baba, ses échoppes originales et ses anciens cafés aux boiseries patinées et hauts plafonds en brique rouge en font un quartier particulièrement apprécié par les argentins et un lieu de rencontre pour le milieu intellectuel. Il s'agissait d'un quartier résidentiel chic jusqu'à la fin du XIXe siècle, avant de devenir un quartier de classes moyennes à la suite à une grave épidémie de fièvre jaune, où les belles demeures aristocratiques furent divisées en de nombreux petits appartements. Plus ancien quartier de la ville, ses ruelles pavées sont de nos jours investies par les artisans et les brocanteurs. Aujourd'hui on peut dire que San Telmo est très représentatif du puzzle social et architectural qu'est Buenos Aires. 

En 1913, on découvre une voix sans précédent, celle d’un natif de Toulouse résidant à Buenos Aires et qui répond au patronyme très latino de Carlos Gardel. Le tango devient alors connu internationalement. Il est aujourd’hui plus que jamais vivant à Buenos Aires et nombreux sont les lieux où on peut respirer « l’air du tango ». 

Il s'agit sans doute du quartier le plus élitiste de la capitale argentine. Son cimetière, dont la plus célèbre de ses hôtes est Evita Perón, est l’un des plus réputés au monde. Les caveaux, construits en différents styles artistiques et architecturaux, racontent l’histoire de la ville et du pays. À l’entrée du cimetière se trouve Notre Dame du Pilar, une église coloniale du 18e siècle.

Il s'agit d'une mégalopole de 11 millions d’habitants, l’une des plus importantes au monde. Considérée comme la ville la plus élégante et la plus active du continent sud-américain, elle est aussi celle qui résume le mieux l’essence variée et hétérogène de ce qui est argentin. Malgré une structure moderne et une activité dynamique, elle a su conserver toutes ses traditions ancestrales. Le voyageur est rapidement séduit par son ambiance, la personnalité marquée de chacun de ses quartiers, sa richesse culturelle et architecturale et la convivialité de ses habitants. Tous ces ingrédients font de Buenos Aires la grande porte cosmopolite de l’Amérique du sud.

Les estancias ont préservé les anciens espaces de vie, notamment de grandes maisons bourgeoises où vivent les propriétaires, et possèdent de nombreuses annexes où s’organise la vie du domaine. Le terme gaucho désigne les anciens gardiens de troupeaux de la pampa sud-américaine. Si aujourd’hui les vrais gauchos n’existent plus, de nombreux habitants de la campagne ont conservé les us et coutumes gauchesques, notamment dans la façon de s’habiller.

Capitale de la province de la Terre de Feu et des îles de l’Atlantique Sud, son nom signifie en langue Yámana “baie qui pénètre le couchant". Ville la plus australe du monde dont le peuplement moderne remonte à peine au début du siècle, elle s’est incroyablement développée ces 20 dernières années. Historiquement, Ushuaïa fut peuplée de pasteurs évangélistes et de bagnards à la suite d’une politique volontariste du gouvernement argentin durant le premier quart du 20e siècle, sous la pression du voisin chilien. Aujourd’hui, le double effet d´une loi de défiscalisation (approuvée dans les années 90) et du boom touristique en a fait le nouveau port d’attache des entrepreneurs argentins. Son paysage incroyable entre mer et montagne, ses 14h à 18h de jour entre octobre et mars et la beauté de sa flore et de sa faune en font une destination en tout point saisissante.

Il est le seul parc argentin ayant une côte marine...et quelle côte ! Accessible par la route depuis Ushuaia, il couvre pas moins de 63’000 hectares. L’endroit est tranquille et pur, encore préservé de toute influence humaine. Vous découvrez les baies de Lapataia et de Ensenada, l'île Redonda et la Laguna Verde. La traversée en véhicule du parc vous amène jusqu’à la route la plus australe du monde : la route de la Fin du Monde. La panaméricaine termine en effet sa course ici, devant la Baie Lapataia. A proximité, on peut parfois observer, durant l’été, l’activité des castors dans leur milieu naturel. 

Lorsque que l'on quitte Ushuaia par la mer, on rejoint le fameux canal de Beagle, qui s'étire sur quelques 240 km avant d’atteindre l’océan. Au début du 19e siècle, deux missions hydrographiques eurent lieu sur les côtes méridionales de l’Amérique du Sud : la plus connue fut dirigée par le commandant Fitz Roy à bord du navire britannique HMS Beagle. Un célèbre naturaliste pris d’ailleurs part à cette expédition : un certain Charles Darwin. Ce canal, que l’on devrait plutôt appelé détroit, sépare la Grande Île de la Terre de Feu, de plusieurs îles au sud. Reliant le Pacifique à l’Atlantique, à 150 km du cap Horn, il est aussi le plus grand cimetières de bateaux au monde. Il constitue également la frontière entre le Chili et l’Argentine pour cette partie orientale de la Patagonie (d'ailleurs sa rive nord est argentine, tandis que la sud est chilienne). Naviguer sur le Beagle est toujours un beau moment tant au niveau de la faune, qu’au niveau des paysages. Grande porte ouverte sur l’océan, il est ainsi possible d’observer des albatros à sourcils noirs, des pétrels géants, des sternes d’Amérique du Sud, des cormorans et manchots de Magellan, sans compter également quelques belles colonies de lions de mer. Cette excursion en bateau est l’occasion de retracer l’histoire de ce confins du bout du monde, tout en découvrant la flore et faune du lieu. Vous passez par l´île des « Lobos » (phoques), puis l´île des Oiseaux et enfin le phare « Les Eclaireurs ».

Cette petite ville est située aux pieds de la montagne du même nom et au bord du lac Argentino. Elle s’est surtout développée à partir de 2001 avec l’arrivée de nombreux visiteurs du monde entier, désireux de visiter le Parc National Los Glaciares. Le climat y est sec toute l’année et assez froid.  

Il est l'un des seuls glaciers au monde à continuer son avancée dans les eaux. Vous l'observez depuis les passerelles du mirador. Ces grandes falaises de glace donnent une impression fantastique de mouvement continu ! Il représente aujourd’hui l’une des plus grandes réserves d´eau douce du monde. L’hiver, il va jusqu´à fermer le petit canal reliant normalement les flancs nord et sud du lac Argentino, isolant ainsi la partie sud. Les eaux remontent alors jusqu´à ce que la pression, avec le retour des beaux jours, brise un jour ce barrage de glace. Un impressionnant phénomène apparaît alors, sous la forme de tonnes de glace se brisant : la rupture glaciaire. D´une hauteur oscillant entre 30 et 60 m, il n´est pas le plus élevé de la zone mais assurément un des plus imposants et celui qui peut être apprécié de la façon la plus complète. De fait, grâce à  sa facilité d´accès, ce glacier est le plus connu du versant argentin. Il tire son nom de l´expert (« perito » en espagnol) argentin Francisco Pascacio Moreno qui participa, à la fin du 19e siècle, à différentes missions scientifiques visant à démarquer la frontière entre l´Argentine et le Chili. Paradoxalement, celui-ci ne parvint jamais au glacier, lequel porte aujourd´hui son nom uniquement en son hommage.

La navigation commence depuis l’embarcadère de Bajo de las Sombras situé environ 6 km avant le mirador du glacier Perito Moreno, où vous embarquez pour naviguer sur le lac Rico. Le bateau vous approche des parois du glacier pour vous permettre de l'admirer sous un angle différent. L’observer du niveau du lac lui donne des dimensions encore plus impressionnantes ! 

La navigation débute par la partie nord du lac Argentin, le troisième plus grand lac d’Amérique du Sud. Vous traversez ensuite la Boca del Diablo pour prendre la direction du canal Upsala et naviguer entre les icebergs qui se détachent du glacier homonyme. Bien qu’en important recul (comme presque tous les glaciers), il reste le plus grand du parc et le plus long du continent, avec une longueur de 60 km, une superficie de presque 600 km2, une largeur de 5 km et une hauteur de plus de 60 m. Ensuite vous accédez au canal Spegazzini pour avoir un premier aperçu du glacier Seco. Vous poursuivez la navigation jusqu’à arriver en face du glacier Spegazzini où vous contemplez les glaciers Heim et Peneita. Vous débarquez ensuite à la base du glacier Spegazzini. Celui-ci couvre une superficie de 66 km² et une longueur de 25 km. Son versant de 135 m dans la partie la plus haute le caractérise et le distingue comme étant le glacier avec l’altitude la plus importante du parc. Ici vous empruntez un sentier à travers la forêt jusqu’à un refuge. Ce sentier très accessible de 300 m environ vous permet d’observer toute la baie des glaciers grâce aux miradors spécialement aménagés, et d’aborder différents thèmes tels que la glaciologie, l’histoire, la faune et la flore. Notes : nous vous recommandons d’emporter pour cette journée des vêtements très chauds (idéalement également un sous-pantalon typique thermique ou un pantalon de pluie faisant coupe-vent), des lunettes de soleil et de la crème solaire. L’accès au glacier Upsala est limité à cause de la quantité de glace présente sur le passage, fruit du détachement de ce glacier. La navigation est donc sous réserve de modifications et sujette aux conditions climatiques.

Tôt le matin (à partir de 7h00), transfert jusqu'au port de Punta Bandera à environ 1h00 de la ville (50 km), pour l'embarquement prévu vers 8h15. Durant la navigation qui vous permet de rejoindre l’estancia, vous pouvez admirer les glaciers qui jonchent le lac Argentin. L'arrivée à cette estancia traditionnelle patagone, blottie en plein cœur du Parc National Los Glaciares, est prévue vers 11h00. A votre arrivée, vous visitez le musée Costumbrista de la Estancia (un ancien hangar destiné à la tonte des moutons) avant de faire une balade en 4x4 dans la zone (environ 9.5 km). Vous arrivez à un refuge, puis, vous commencez une petite randonnée d'environ 30 mn jusqu'à un mirador (niveau de difficulté : moyen / dénivelé : environ 550 m). D'ici, vous aurez une vue imprenable sur le front oriental du glacier Upsala, le lac Guillermo, les champs de glace (le « Campo de Hielo Sur ») et la cordillère des Andes. L'embarquement pour retourner au port Punta Bandera se fait vers 17h30, arrivée au port vers 19h30. Puis transfert de retour à votre hôtel. Notes : nous vous recommandons d’emporter pour cette journée des vêtements très chauds, des lunettes de soleil et de la crème solaire.

Petite ville australe de 17’000 habitants fondée en 1911, perdue dans un paysage sauvage, elle fût l’un des centres industriels de la production bovine de cette zone. Le musée Historique et Industriel Frigoríficos Bories en est d’ailleurs le fier témoin de cette époque. Sur la Plaza de Armas, place centrale, l’église côtoie l’imposant édifice datant de l’âge d’or de la production industrielle. Un peu plus loin, sur la rue Philippi, le Pueblito Artesanal est un marché d’artisanat où produits et manufactures offrent un aperçu des richesses en matière première de la zone.

Transfert au fjord d’Ultima Esperanza et départ pour une journée d’excursion en bateau (env. 8h00 de navigation), durant laquelle vous pourrez observer des lions de mer et des cormorans. Vous arrivez tout d'abord au sommet Balmaceda (2035 m), d’où se jette en bas une immense cascade d’eau figée depuis des millénaires : le glacier Balmaceda. Il est surprenant d’écouter le craquement des masses de glace lors de détachements improbables qui se jettent dans les eaux du fjord. Le paysage est un unique mélange d’espaces verts qui habillent les montagnes adjacentes et d’eaux turquoise qui se confondent avec les glaciers imposants. Puis, vous faites un petit arrêt et une mise à terre pour une courte promenade d’environ 1 km à travers une forêt d’arbres natifs, pour arriver au pied du majestueux glacier Serrano et y apprécier ce spectacle de la nature, où les blocs de glace se détachent sur la lagune. Notes : nous vous recommandons d’emporter pour cette journée des vêtements chauds, des lunettes de soleil et de la crème solaire. La navigation est sujette aux conditions climatiques.

Il s'agissait d'un mammifère terrestre du même groupe que les paresseux. Il faisait partie du groupe des xénarthres (du grec signifiant « articulation étrange »). Sa longue queue lui servait d’appui pour se dresser sur ses deux pattes arrière afin attraper les feuilles hautes. Cette espèce disparue il y a environ 10’000 ans vivait dans l’actuelle Patagonie.

D’une surface de 181’414 hectares et l'un des mieux conservés au monde, ce parc sublime est sis entre la cordillère des Andes et les steppes de Patagonie. Il tient son nom de trois formations granitiques emblématiques du parc, les Torres ("tours") del Paine. Il présente divers types de paysages : pampa, épaisses forêts, lacs, lagunes et d’impressionnants glaciers. D’abondantes preuves archéologiques indiquent que la zone fut habitée de façon permanente durant des millénaires par des anciens peuples chasseurs de la pampa. C'est également le territoire de nombreux animaux, comme des renards, des huemules (sorte de cerf local), des condors ou encore des guanacos. Vous découvrez la géographie spectaculaire du parc, avec ses impressionnants lacs et montagnes, majestueux par leurs formes mais aussi par leurs couleurs contrastées. Arrêts aux miradors pour contempler la splendeur du massif et des cornes du Paine.

Attention : beaucoup de taxis « escrocs » attendent les voyageurs à la sortie de l’aéroport. Veuillez vous fier uniquement à un chauffeur portant un panneau à votre nom et/ou selon de notre agent local (voir la rubrique "Contacts" dans vos documents de voyage). Si vous ne trouvez pas votre chauffeur, merci de téléphoner à notre agent plutôt que de prendre vous-même un taxi.

La ville est située au fond de la vallée centrale du Chili, qui se termine à Puerto Montt, 1000 km au sud de la cordillère des Andes. Traversée par le fleuve Mapuche, elle constitue un nœud de communication stratégique. Sa fondation espagnole par Pedro de Valdivia en 1541 a laissé un riche patrimoine culturel et architectural colonial et les différentes vagues migratoires en provenance d’Europe ont façonné son visage actuel. Aujourd’hui peuplée de près de 6 millions d’habitants, la « grande Santiago »  représente désormais 36% de la population totale. Centre politique et économique, administratif et culturel, sa situation à la fois proche des Andes et du Pacifique en font un lieu de vie très dynamique, étroitement connecté à ce proche environnement aux visages multiples.

Classée par l'Unesco, cette ville portuaire au charme incontesté est située à 120 km au nord de Santiago (env. 1h30). L´activité du port prend son essor au cours des 16e et 17e siècles comme prolongement du port du Callao (actuel Pérou). Avec l´Indépendance, Valparaiso s´ouvre au commerce mondial comme une enclave stratégique dans les échanges interocéaniques Atlantique/Pacifique passant par le Cap Horn. A partir du 19e siècle, des migrants d’Europe s´y installent et développent son activité commerciale. Leurs capitaux permettent le décollage de l´activité minière (cuivre et argent) puis de l´exploitation du salpêtre au nord du pays et facilitent les premiers grands investissements publics. Valparaiso se transforme alors en premier centre commercial et financier du Chili. La ville conserve de cette époque un magnifique patrimoine architectural. La construction du Canal de Panamá entre 1914 et 1930 sonne le glas de cet âge d´or et consacre le départ des élites et capitaux vers Santiago. En forme d´amphithéâtre regardant la mer et remontant les premiers contreforts des Andes, la ville vit aujourd´hui entre la gloire d´un passé révolu et l´actualité d´un port à l´activité croissante sous l´effet du dynamisme économique du pays et de sa proximité de la capitale.

Découverte de la ville, de ses quartiers poétiques perchés sur les collines et de ses bas quartiers animés par les arrivées des pêcheurs. Visite des ascenseurs datant du 19e siècle. Passage par le mirador « 21 de Mayo » grâce à un parcours qui vous entraîne à partir du port sur les hauteurs de ces mythiques endroits, d’où vous pouvez profiter d’une vue exceptionnelle sur la baie de Valparaiso.