Tel Aviv, c’est un peu Miami-sur-Méditerranée. Poumon économique du pays, cette métropole hyperactive, pourtant deux fois moins peuplée que Jérusalem, est actuellement en pleine métamorphose urbanistique. Ici point trop de religion, la capitale revendique son penchant pour les arts et la fête : théâtre, musique, danse contemporaine, musées et galeries d’art, ateliers de créateurs, sans compter les dizaines de restaurants et bars branchés. Enfin, son front de mer est aménagé « à la californienne », sous la forme d'une longue promenade piétonne, avec piste cyclable et rollers. Grâce à son mélange d’urbanisme traditionnel et d’architecture avant-gardiste, Tel-Aviv est inscrite depuis 2003 au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. La grande cité méditerranéenne s’est ainsi construite une identité architecturale forte et a conservé un charme inclassable.

Depuis la plage de Tel Aviv, en regardant vers le sud, le promontoire de Jaffa se dresse majestueusement, imposant et emblématique d’un passé glorieux. Cette ville de légende, plusieurs fois millénaire, devenue un quartier de Tel Aviv, a connu tous les règnes. Ainsi, Jaffa, « sœur » de Tel Aviv, jouit d'une histoire biblique abondante, avec de charmantes ruelles, de nombreuses antiquités, de calmes églises, des galeries et un port de pêche pittoresque. La ville est aussi le point de repère de l'église Saint-Pierre.

Vous découvrez ici les vestiges de cette cité antique construite par l’un des plus grands bâtisseurs de l’Antiquité, Hérode le Grand. Cette ville portuaire fut érigée en 29 avant J.-C. en pleine mer, avec des blocs de roche volcanique. Ce fut réellement une prouesse architecturale pour l'époque, comme la plupart des sites construits par Hérode d'ailleurs. La ville se nomme Césarée en l'honneur d'Octave, le fils adoptif de Jules César et son successeur, qui régna sous le nom de César Auguste. Hérode alla même jusqu'à bâtir un temple dédié à César Auguste, tellement grandiose que tous les navires qui arrivaient au port le voyaient dès leur arrivée. Césarée, à l'image de Jérusalem et de nombreuses autres villes du pays, a été détruite puis reconstruite par la plupart des conquérants qui sont passés par Israël. Vous y découvrez des vestiges de l'époque romaine et byzantine, mais aussi du temps des croisades.

Située à 22 km au nord de Haïfa, cette ville ancienne a conservé ses remparts et son plan datant des Croisés. Ce port important était autrefois l'aboutissement de liens maritimes avec l'Occident, et le principal point d'entrée des pèlerins découvrant la Terre Sainte. Une étape-phare d’un voyage en Israël, où vous découvrez notamment la forteresse des Hospitaliers, bâtie par le roi Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade. Les ruines de ce qui fut autrefois l'ancienne cour centrale du fort, entourée d'arches, constituent un véritable témoignage des liens profonds forgés dans la ville en ces temps difficiles.

Rappelant la Toscane pour sa beauté et sa sérénité, la Galilée est célèbre pour ses vastes paysages verdoyants parsemés de collines ondulées et de vallées. Elle est ponctuée de petites cités pittoresques et de sites historiques, mais aussi de caves et de vignobles. Lors de votre séjour, vous ne manquerez pas d'apercevoir le lac de Tibériade (ou Mer de Galilée), qui a la particularité d'être situé à 210 m au-dessous du niveau de la mer. Ses sources thermales sont réputées depuis l’Antiquité.

Elle est l'une des villes les plus importantes de la Chrétienté et la plus grande de la partie nord d’Israël. C'est ici que se trouve notamment la fameuse basilique de l’Annonciation. Bien que la population de cette région soit à majorité musulmane, elle est reconnue par les chrétiens comme le lieu où grandit Jésus. Pour cette raison, elle est largement visitée par les chrétiens et particulièrement par ceux qui viennent en pèlerinage. En outre, la ville abrite de nombreux temples, souvent directement liés à des événements bibliques. En effet, le Nouveau Testament fait de nombreuses références à Nazareth et selon l’évangile de St-Luc, cette ville ne fut pas seulement l’endroit où Jésus passa le plus de temps, mais elle fut aussi la ville de l’annonciation, c’est-à-dire l’annonce faite à Marie par l’archange Gabriel qu’elle enfanterait Jésus. Nazareth est donc profondément imprégnée d’histoire religieuse, mais que vous soyez croyant ou non, vous pourrez qu'apprécier la fascinante histoire de cette fameuse cité.

La basilique de l'Annonciation est la plus grande des églises du Moyen-Orient et l'un des hauts lieux de la chrétienté. Elle a été inaugurée en 1964 par le pape Paul VI et consacrée en 1969 sur le site d'églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées, à partir du IVe siècle, sur une grotte identifiée comme celle de l'Annonciation. Lors des travaux, des fouilles archéologiques eurent lieu et permirent la mise au jour des vestiges d'une église croisée (XIIe siècle), d'une église byzantine (Ve siècle), ainsi que de quelques vestiges datant peut-être du Ier siècle, comme des fondations d'habitations, des aires d'entreposage, des silos et des presses à huile. La basilique a été construite de telle façon qu'il soit possible d'observer ces restes archéologiques depuis l'esplanade. Mais elle est en réalité constituée de deux églises superposées. Dans celle située au niveau inférieur, se trouve la « grotte de l'Annonciation », où Marie aurait vécu. Dans l'église à l'étage, ainsi que sur le mur d'enceinte du parvis de la basilique, on peut admirer de belles fresques contemporaines qui proviennent de nombreux pays à travers le monde.

Cité de la kabbale et berceau du mysticisme, sa vieille ville abrite une colonie d’artistes et une synagogue du 16e siècle. Nimbée d'une atmosphère mystique et mystérieuse, imprégnée de sainteté et de beauté telle un tableau, elle est une ville d'art, chuchotant les confidences du passé entre ses ravissantes maisons de pierre, vous attirant vers de magnifiques œuvres, et accueillant chaleureusement ses visiteurs.

Elle est la ville adoptive de Jésus, où vous découvrez les ruines de la maison de St-Pierre et son antique synagogue. Blotti sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade, c'est dans ce village de pêcheurs, dont le nom revient très souvent dans l'Evangile, que Jésus aurait passé une grande partie de sa vie, enseignant, guérissant des malades et exorcisant des personnes possédées par le démon. Sous la dynastie des Hasmonéens, le village couvrait quelques 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes. Le village détruit fut reconstruit un peu plus loin au nord-est, là où s'élève aujourd'hui l'église grecque-orthodoxe des Sept-Apôtres. Ce qui n'empêcha pas son déclin, et son abandon finalement au XIe siècle. Le site fut redécouvert en 1838 par un spécialiste américain de la géographie biblique.

Son nom d’origine grecque signifie « les sept sources ». Elle est le lieu d’un grand nombre d’épisodes des Evangiles, dont celui de la Multiplication des Pains et des Poissons. Le miracle a été marqué par une église qui possède d’admirables mosaïques. Celle qui représente les pains et les poissons indiquant l’emplacement où Jésus prononça la bénédiction du pain, est devenu un symbole révéré de ce lieu et du miracle lui-même. 

Située dans la partie sud d’Israël, elle est une ville remarquable, historique, spirituelle et hors du temps. Dix-huit fois occupée par une puissance étrangère, Jérusalem, ville sainte pour 3 religions monothéiste, est un petit trésor protégé par les collines arides de Judée. Sa vieille ville, découpée en quatre quartiers ethniques, vous plonge dans un univers qui ne laisse personne indifférent…

Située en Cisjordanie environ 10 km au sud de Jérusalem, la ville compte quelques 30 000 habitants, principalement des Palestiniens musulmans. Elle abrite aussi une petite communauté de chrétiens palestiniens, une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde. Depuis 1995, aux termes des accords d'Oslo, la ville est théoriquement sous administration de l'Autorité palestinienne, bien qu'une partie importante de l'agglomération (85 %) soit en réalité administrée par Israël.

Important centre religieux, la tradition juive, qui l'appelle aussi Éphrata, en fait le lieu de naissance et de couronnement de David. Mais elle est surtout considérée par les chrétiens comme le lieu de naissance de Jésus de Nazareth. Ainsi, c'est un lieu de pèlerinage qui génère une activité économique importante, en particulier à la période de Noël. La ville est également le siège d'un lieu saint du judaïsme, le tombeau de Rachel, situé à l'entrée de la ville. Plusieurs autres lieux saints se trouvent à Bethléem, comme la basilique de la Nativité et la grotte du Lait.

Dressée sur un éperon rocheux, elle constitue une forteresse naturelle d'une beauté majestueuse qui domine la Mer Morte en plein désert de Judée. Symbole de l'ancien royaume d'Israël et de sa destruction brutale, elle fut la dernière poche de résistance des patriotes juifs face à l'armée romaine, en 73 de notre ère. Ce palais-forteresse fut construit dans le style classique du début de l'empire romain par Hérode le Grand, roi de Judée, qui régna de 37 à 4 avant J.-C. Les camps militaires, les fortifications et la rampe d'assaut qui entourent le monument sont l'exemple le plus complet de travaux de siège de l'époque romaine conservés jusqu'à ce jour.

Située entre la Jordanie et Israël, constituant sans aucun doute l'un des endroits les plus curieux de la planète, sa salinité est la plus élevée du monde, empêchant ainsi tout organisme d’y subsister. A 422 m en dessous du niveau de la mer (la vraie !), la surface de la mer Morte constitue le point le plus bas de la planète. C'est une mer intérieure, ou un gigantesque lac salé, qui s'étend sur 65 km de longueur, et jamais plus de 18 km de largeur. Elle contient six fois plus de sel que l'océan. Conséquence : on y flotte sans aucun effort et on peut même y lire son journal. Des tests chimiques ont révélé que la mer Morte comportait des concentrations très fortes en sels minéraux, ce qui procure à ses eaux et à la boue de ses rives des propriétés exploitées par les centres de balnéothérapie qui la bordent.