Telouet fut jadis une importante étape sur la principale route caravanière du Mali. Dominant la bourgade, la kasbah servit autrefois de résidence et de quartier général aux chefs de la puissante tribu des Glaoui. Jusqu’à l’indépendance en 1956, Thami El Glaoui était l’homme le plus puissant de tout le Sud et l’un des plus riches du pays. Cette kasbah est un de ses caprices. Vous pourrez admirer lors de la visite la stupéfiante ornementation de l’entrée principale et des salles de réception.

Restauré par l’UNESCO, qui l’a classé patrimoine mondial, Ait Benhaddou offre un panorama unique avec une vue superbe de la palmeraie environnante, du désert de pierres et au loin l’Atlas.

Longue de 300 km, la route goudronnée qui relie Ouarzazate au Tafilalet, longeant les montagnes du Haut-Atlas par le sud, fournit l'occasion de découvrir des sites naturels parmi les plus impressionnants du Maroc. Elle traverse la vallée de l'oued Dadès, où s'égrènent casbahs, ksour, palmeraies et gorges vertigineuses.

L'oued Todgha (francisé en Toudra ou Todra), nom donné à la rivière qui nourrit la vallée du Todra et lui apporte toute sa fertilité, traverse les montagnes sur plus de 40 km et vient se jeter dans les gorges  du Todra. Une vaste palmeraie s’ensuit, alimentée grâce à d’ingénieux systèmes d’irrigation, appelées siguias (ou targat en berbère). On y cultive notamment des pommiers, grenadiers, abricotiers, amandiers, oliviers, dattiers, céréales, fougères et menthes traditionnelles marocaines. Malgré les fréquentes inondations, l’oued fait la richesse des agriculteurs et des villages alentours.

Il vous faudra un véhicule tout terrain si vous désirez faire un détour par les dunes. L'erg Chebbi, tout près du petit village de Merzouga, est la dune la plus grande du pays; elle peut atteindre jusqu'à 150m de hauteur par endroit et s'étend sur 22km en longueur et 5km en largeur. De là partent des excursions à pied ou à dos de chameau vers le désert brûlant.

Sur les rives du Drâa, fleuve mythique, 200 km de palmiers et de lauriers roses sertissent de leurs bijoux de verdure l’architecture harmonieuse et secrète des kasbahs. De monts en merveilles déjà se dessine la dernière étape avant l’infinie solitude des sables, Zagora: à 52 jours de Tombouctou à dos de chameau. 

C’est d’ici qu’au 16ème siècle les Saadiens partirent à la conquête du Souss, puis du Maroc entier avant de se lancer dans la grande aventure qui les menèrent jusqu’à Tombouctou.

Si proche, à vol d’oiseau, des neiges éternelles du Haut-Atlas: Ouarzazate. Extrême chaleur, extrême lumière, aux portes du plus grand désert du monde. Cet ancien bourg de garnison est aujourd’hui le carrefour de chemins entre les vallées du Draa, du Dadès et du Ziz, et marque le début d’un périple dans le grand Sud, en éblouissant le voyageur avec ses magnifiques kasbahs. Point de départ de la route des oasis, Ouarzazate est aussi le point d’arrivée des cultures et de l’artisanat.

Au souk, le dimanche, vous trouverez à profusion henné, roses, cumin, armoise distillée, à côté des poteries berbères, d’objet en pierre taillée, tapis réputé Ouzguita, bleu ou jaune d’or aux dessins géométriques. Hospitalière et dépaysante, Ouarzazate prépare en douceur aux sensations extrêmes du désert. De retour, ne vous étonnez pas de rencontrer Lawrence d’Arabie au bord de la piscine de votre hôtel: le 7ème art a installé des studios à Ouarzazate depuis plus de 15 ans.

Le Palais de la Bahia est l'une des œuvres architecturales les plus importantes de Marrakech. Il a été construit à la fin du XIXe siècle dans l'espoir d’être le palais le plus impressionnant de tous les temps. Le palais est étendu sur 8 hectares et accueille 150 chambres qui donnent sur différentes cours intérieures et jardins. La partie la plus intéressante du Palais de la Bahia est le harem des 4 épouses et des 24 concubines d’Abu Bou Ahmed. Le nom du palais signifie en français « le beau » ou « la belle ». Plusieurs théories existent autour de sa signification : cela pourrait être en référence au palais ou bien à la femme préférée du vizir, la traduction serait dans ce cas « Le Palais de la Belle ».

Une école de prières à l'architecture maure édifiée au 12ème siècle et qui fut pendant 400 ans une école coranique.

Aujourd'hui propriété de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent, le luxuriant jardin Majorelle constitue un havre de paix à l'écart du tumulte de la vie urbaine. Il furent conçus par le peintre français Jacques Majorelle, qui y vécut de 1924 à 1962. Au milieu des jeux d'eau, des cactus, des bambous, des majestueux palmiers et des cascades de bougainvilliers se cache une villa d'un bleu intense qui abrite un petit musée. Une des salle est consacrée à l'oeuvre de Majorelle.