Celui-ci vous attendra dans le hall des arrivées. Veuillez vous référer à la pancarte portant votre nom et/ou celui de notre correspondant local (que vous trouverez dans la rubrique "Contacts" de votre carnet de voyage). A noter que si le représentant n'est pas dans le hall après récupération de vos bagages, il peut attendre parfois à l'extérieur de l'aéroport. 

De nombreux prestataires ne demandent plus de vouchers. Pour obtenir les prestations réservées, seule votre pièce d'identité suffit. En cas de besoin, le numéro de la réservation est indiqué dans votre programme de voyage. Pour les rares exceptions demandant de présenter un voucher en format électronique, vous le trouverez dans ce cas dans les pièces jointes de votre carnet digital. Veuillez prendre connaissance de cette rubrique importante avant votre départ.

Si votre itinéraire prévoit des transferts ou des excursions, l'heure de prise en charge vous sera communiquée par notre correspondant local au plus tard la veille. Veuillez vous tenir prêt à l'heure convenue au lieu de départ prévu.

C'est la « haute ville », sise sur la colline Antananarivo, qui donna le nom à la capitale. La traduction littérale est « la cité des mille guerriers », et elle culmine à une hauteur de 1400 m. On y trouve le palais de la Reine ainsi que celui du premier ministre. 

Ici vous pouvez découvrir le travail plutôt étonnant des artisans spécialisés dans la fabrique de cocottes en aluminium, que l’on retrouve partout à Madagascar. La ville est parfumée par des essences diverses : eucalyptus, filaos, sapins, cyprès. Ambatolampy se situe au centre d’une région riche en sites de toute beauté. Grâce à une altitude relativement élevée, la ville bénéficie d’un climat frais et tempéré toute l’année.

Considérée comme le Vichy malgache, la ville est située au milieu d’une plaine fertile entourée de hautes montagnes, à une altitude de 1500 mètres, dans une zone de volcanisme récent. Surnommée aussi « la ville d’eau », plusieurs sources thermales sont en effet disséminées un peu partout dans les environs de la ville. Elle est aussi la capitale des pousses-pousses, moyen de transport encore largement utilisé par toute la population.

Son nom signifie « là où il y a beaucoup de bœufs ». Les paysages sont plus montagneux. Ici, les collines sont peuplées par une ethnie nommée Betsiléo et les femmes portent des tissus plus colorés. Les villages traversés pour y arriver vous dévoilent des maisons en bois sculpté ou en bambou avec des anciens greniers à riz sur pilotis. Ambositra est connue pour la sculpture et la marqueterie Zafimaniry. Ceux-ci forment une tribu du même nom qui a trouvé refuge au fond de la forêt primaire à quelques kilomètres à l'est d’Antsirabe. En ville, cette tradition de la sculpture peut s'observer sur les rebords des balcons et les vérandas. En général les artisans travaillent dans de petits locaux, chez eux ou à l’extérieur, sous un arbre ou un auvent. 

Cette petite localité endormie est situés dans la vallée de Namorona, entre la zone de peuplement des Betsileo et celle des Tanala. Le village doit son nom, qui signifie "eau chaude", aux sources thermales qui attiraient déjà autrefois les visiteurs pour des cures. Aujourd'hui, le parc national du même nom est la principale attraction du village.

Au cœur de cette faune et cette flore uniques au monde, la piscine thermale de Ranomafana fait la réputation de la région. Ses sources éponymes signifiant « eaux chaudes » attirent les voyageurs de passage. La station thermale (très ancienne mais toujours en activité) se résume à une grande piscine d'une vingtaine de mètres remplie d'eau chaude ferrugineuse naturelle à 38 °. Ces bains thermaux révèlent de grandes capacités curatives et apportent des bienfaits dans diverses affections tel le rhumatisme. Ces sources viennent tout simplement des collines avoisinantes.

Le trajet de la RN7 est jalonné par plusieurs parcs naturels, et Ranomafana est l’un des plus connus d’entre eux. Son emplacement a longtemps été une source d’exploitation arboricole, avant d’être protégé et classé parc naturel par l’état Malgache en 1991, puis classé en 2007 au patrimoine mondial de l’Atsinanana des forêts humides. Cependant encore aujourd’hui le parc est un espace protégé et menacé : en effet, une grande partie des espèces qu’il abrite sont en voie d’extinction. Il est densément recouvert de forêt tropicale et couvre une superficie d'environ 41 000 hectares.

Couvert par la forêt pluviale d'Antsinana, le parc national abrite notamment le lémurien bambou doré ainsi que 11 autres espèces de lémuriens, 118 espèces d'oiseaux, dont 68 sont menacées d'extinction à Madagascar, 90 espèces de papillons, près d'une centaine d'espèces d'amphibiens, une soixantaine d'espèces de reptiles dont des lézards et des caméléons, près de 30 espèces de mammifères et également des poissons rencontrés dans les cours d'eau sillonnant le parc. Une grande variété de plantes telles que des orchidées, des fougères arborescentes et des mousses y prospèrent. Laissez-vous émerveiller par la flore et la faune sous la direction de rangers compétents.

Vous découvrez dans la campagne alentour des scènes de vie ancestrale donnant l’impression que le temps s’est arrêté il y a plusieurs décennies. La route devient de plus en plus sinueuse, car vous vous dirigez en direction des points les plus hauts des Hauts Plateaux. Le panorama devient de plus en plus spectaculaire, les couleurs devenant plus chaudes à mesure que l’on avance dans le milieu de l’après-midi. Fours à briques, petits villages, panoramas idylliques de rizières en terrasse et de poches de forêts primaires et secondaires rythmeront ce trajet. 

Son nom signifie "ville où l’on apprend bien". Comme tant d'autres villes à Madagascar, elle a connu son réel développement sous l'impulsion des missionnaires, bien que la ville ait été fondée comme capitale administrative du Betsileo en 1830. Seconde plus grande ville de Madagascar après Antananarivo, Fianarantsoa est également construite sur des collines. Dans la haute ville, de nombreuses églises témoignent de la présence successive de la Société Missionnaire Londonienne et des missions catholiques et norvégiennes. 

En chemin les montagnes deviennent arides et dénudées. Cette région des hauts plateaux est le haut lieu culte de la cérémonie du « retournement des morts ». C’est une fête religieuse de communication avec les ancêtres, une tradition culturelle malgache. La ville est située au centre d’un cirque montagneux, contrefort du massif de l’Adringitra. Les bâtisses de style Betsiléo sont d’une architecture originale avec des balcons ouvragés et des toits couverts de tuiles. C’est la plaque tournante du commerce de zébus et la découverte d’une ethnie : les Bara, d’origine bantoue. Ils sont polygames et vivent dans des cases en terre. C'est également ici qu'est produit le papier Antemoro. Ce papier végétal à base d'écorce du mûrier Avoha a été introduit à Madagascar au XVe siècle par les Arabes et est encore aujourd'hui fabriqué sur le même procédé par ce petit atelier de la ville. 

Il fut introduit à Madagascar au XVe siècle par les Arabes et il est encore aujourd'hui fabriqué selon le même procédé ancestral. Le papier est tiré de l'écorce de « l'avoha », un arbuste qui pousse le long de la côte est de la grande île. L'écorce est ramollie dans de l'eau chauffée à long feu, battue au maillet puis étendue sur une toile en coton. Des fleurs fraîches ainsi que des tiges souples sont déposées sur la toile et recouvertes d'une mince pellicule de pâte de l'avoha avant d'être mis à sécher au soleil. Les cartes qui résultent de cette technique ancestrale améliorée de nos jours sont utilisées comme papier mural, abat-jour, ou carte de voeux.

Cette petite réserve de quelques dizaines d’hectares est située à 12 km au sud du village d’Ambalavao. Créé il y a quelques années seulement, il est géré par une association villageoise locale. Son cadre montagneux et sauvage annonce le massif de granite et de gneiss d’Andringitra. Anja abrite la population la plus septentrionale du plus fameux des lémuriens : le lémur catta.

 Au-delà d’Ambalavao, le panorama change abruptement : des géants semblent s'être amusés à poser des rochers en équilibre sur les montagnes et collines, les suspendant au-dessus de la savane environnante. A se demander si le paysage lunaire de la région de l'Andringitra ne trouverait pas ses limites dans cette zone. Les portes du sud ouvrent le passage au territoire Bara dont Ihosy est la capitale. Le peuple Bara, guerriers et pasteurs, a longtemps résisté aux invasions jusqu'à la colonisation de Madagascar par la France. Des troupeaux de zébus en route pour le marché hebdomadaire d'Ambalavao parcourent régulièrement la route du sud. Vous poursuivrez votre voyage sur l’immense plateau herbeux de l’Ihorombe pour rejoindre Ranohira et le massif de l’Isalo qui se profile à l’horizon. Ici le paysage change totalement !

Vous découvrez ce superbe parc (dont le nom se prononce en réalité "Ichal") lors d'une randonnée au sein de ce panorama fabuleux, à la rencontre de sa faune et de sa flore (durée : 1h30 à 6h de marche, selon les désirs. Plusieurs itinéraires sont possibles, votre guide saura vous conseiller). Cette marche tranquille vous conduit à travers un paysage des plus étonnants jusqu’à une piscine naturelle. Baignade dans une eau cristalline joliment entourée de pandanus et temps libre pour ceux qui le désirent. Étendu sur une surface de 81’540 hectares (180 km de long et une moyenne de 25 km de large), ce parc est constitué du spectaculaire “massif ruiniforme”, dépôts successifs de grès continentaux datant du Jurassique. Ici, la roche a un aspect, une forme et une composition très variables, faisant de l'Isalo l'un des parcs nationaux les plus spectaculaires de Madagascar. La qualité et résistance du grès est à l'origine de formes géométriques très variées. On trouve également de profonds canyons, pouvant être longs de quelques kilomètres et large de quelques dizaines de mètres. Au fond de ces canyons coulent des rivières parfois permanentes qui font de l'Isalo une importante source d'eau pour toute la région. Deux fleuves majeurs, le Mangoky et l'Onilahy, trouvent ici leur origine à une altitude d'environ 1000 m. La nature s’est adaptée néanmoins au climat sec, car le parc présente un écosystème à part avec une végétation rupicole endémique faite d’aloès, d’euphorbes, de pachypodiums et de lalanchoe. Côté flore, on dénombre pas moins de 340 espèces dont 70% endémiques. La faune n’est pas en reste avec sept espèces de lémuriens, 33 espèces de reptiles, 77 espèces d'oiseaux et 15 espèces de batraciens, qui contribuent à la richesse exceptionnelle du parc.

Ces deux zones forestières ont une végétation caractéristique qui survit à six mois de sécheresse absolue en raison des fortes variations de température entre le jour et la nuit. Même pendant la saison sèche, l'humidité de l'air est élevée, surtout la nuit, de sorte qu'elle se dépose sur les feuilles. Les plantes, mais aussi les sifakas, les calaos et quelques autres lémuriens vivant ici, ainsi que d'autres espèces animales, se nourrissent de cette condensation. L'avifaune de Madagascar présente un fort taux d'endémisme dans cette région. Ce qui fait de l'île une destination très intéressante pour les ornithologues du monde entier.

A quelques kilomètres de Tuléar, l'arboretum d'Antsokay abrite un très grand nombre d'espèces végétales du sud de Madagascar. Il constitue une belle introduction à la culture de cette partie du pays. Il abrite également un grand nombre de mammifères et de reptiles. Lézards et caméléons se cachent entre les pierres et dans les branches des arbres, à vous de les débusquer ! Si vous avez l'œil, vous pourrez observer les plus petits lémuriens du monde. Il compte également plus de 900 espèces de plantes différentes.

Pour ceux qui veulent profiter de la mer : plongée, kite-surf, tour en pirogue avec les pêcheurs Vezo, balade dans la mangrove avec pêche au crabe, baignades ou juste farniente. Pour les plus courageux, possibilité de randonnée à l’intérieur des terres à la découverte de cette végétation du sud si étrange, notamment vers une forêt de baobabs, mais aussi quad et visite d’un centre de réhabilitation des tortues. Les baleines se laissent quant à elles approcher lors de leur migration, de juin à septembre. Bon à savoir : la baignade peut être limitée à marée basse et par certains zones avec des rochers.