Depuis l’entrée principale, la route serpente d'abord à travers une jungle luxuriante où des groupes de babouins, forts d’une centaine d'individus, s'activent le long du chemin, où les singes bleus se camoufflent dans les arbres et où les timides guibs harnachés se déplacent avec précaution entre l'ombre et la lumière du sous-bois. Ce parc, petit par sa superficie, offre néanmoins une grande variété de faune (lions, éléphants, girafes, buffles etc.) dans un site exceptionnel entre la vallée du rift et le lac Manyara et ses milliers d’oiseaux. Il n’est pas rare suivant la saison d’observer un spectacle unique en Afrique : des lions se perchant, parfois très haut, dans les acacias parasols du parc.

La route à l’intérieur du parc serpente d'abord à travers une jungle luxuriante où des groupes de babouins, forts d’une centaine d'individus, s'activent le long du chemin. Vous pourrez également observer des singes bleus se camouflant dans les arbres et de timides guibs harnachés se déplaçant avec précaution entre l'ombre et la lumière du sous-bois. Les calaos à joue argenté étonnent par leur énorme casque comme s'ils devaient partir à la guerre dans l'heure qui vient.

Cette petite localité se trouve au pied du fameux cratère du Ngorongoro, connu pour être d'origine volcanique. Sa terre riche en nutriments rend la région très fertile et de nombreux produits agricoles y sont produits et vendus frais sur le marché.

Vous mettez le cap en direction du mythique cratère du Ngorongoro, l’un des paysages les plus saisissants d’Afrique ! Descente au cœur du cratère, considéré par certains comme la 8e Merveille du monde. D’un diamètre intérieur de plus de 20 km, il abrite en son centre une faune incroyablement riche et parfaitement protégée par un rempart de 600 mètres de haut. Vous vivez des moments d’exception au milieu de tous les grands mammifères de l’Afrique de l’Est (éléphants, lions, rhinocéros…) dans ce site grandiose. Quatre cents espèces d'oiseaux habitent le cratère. Parmi elles, les flamants roses qui viennent, toujours en période de lune montante, se poser sur le lac Makat. Ce lac est formé par les pluies qui déversent dans la cuvette du cratère des masses d'eau parfois importantes. On voit alors les hippopotames s'y prélasser tandis que les buffles se délassent dans la boue. Note : ce site naturel exceptionnel peut être, en haute saison, victime de son succès et par conséquent vous ne serez sans doute pas les seuls à le visiter d'autant plus que les heures de visite y sont réglementés ! 

Elle se trouve entre le cratère du Ngorongoro et le parc du Serengeti et fait partie de la Ngorongoro Conservation Area (NCA), couvrant 8 288 km². C’est ici, de novembre à mars, dans ces immenses plaines herbeuses, que les gnous et les zèbres commencent à se regrouper pour donner naissance à leurs petits, avant d’entamer leur lente migration vers le nord. L’aire de Conservation du Ngorongoro est unique en Tanzanie dans la mesure où elle concilie vie sauvage et activités humaines. De nombreux villages masaï y sont installés qui pratiquent l’élevage. Ndutu se trouve au nord-ouest de cette zone. Ses paysages de savane plantés d’acacias et parsemés de lacs (Ndutu, Masek) attirent de nombreux herbivores et leur cohorte de prédateurs. Il n’est pas rare de croiser les plus importants d’entre eux (lion, guépard, léopard, caracal et serval) lors de safari en 4×4 car ils ont naturellement attirés par l’abondance de proies faciles, en particulier de décembre à avril, lorsque gnous, zèbres et antilopes viennent y mettre bas en attendant l’arrivée des pluies et leur migration vers le nord (plus de 8 000 bébés gnous naissent chaque jour) ; une aubaine pour ces grands fauves qui suivent ou attendent la migration. La plus forte concentration d’animaux se rencontre alors de décembre à mars.

Véritable phénomène cyclique mais aussi circulaire, des milliers de gnous mais aussi de nombreux zèbres se mettent en marche chaque année pour effectuer un voyage de plus de 1 000 kilomètres à travers la savane africaine. En formant des troupeaux de parfois 40 kilomètres de long, ils offrent un spectacle fascinant et une impressionnante scène de la vie sauvage.

Rythmée au fil des mois par les changements de saison et principalement par les saisons des pluies, la Grande Migration suit irrémédiablement son cours.

Tout commence en mars-avril lorsque s’annonce la saison des pluies. Les animaux quittent alors la région du Ngorongoro pour monter vers le nord. D’immenses et interminables files d’animaux se forment en direction du Serengeti et la région de Grumeti qu’ils atteignent en juin-juillet. En août, ils atteignent la frontière du Kenya et livrent sans doute le spectacle le plus fort et le plus dramatique de leur migration : le passage de rivière Mara où les animaux s’entassent sur les rives, se jettent enfin à l’eau au risque d’être attrapés par les crocodiles qui les y attendent. Gnous et zèbres resteront environ deux mois au Kenya avant d’entreprendre la route du retour courant octobre, Ils rejoindront les plaines de la région du N’Gorongoro en novembre-décembre où commencera une autre aventure, celle de la mise-bas des jeunes.

En résumé voici une estimation de la situation de la Grande Migration (n’oubliez pas toutefois que la nature est imprévisible et qu’un décalage de quelques semaines est toujours possible ) : 

– en mars-avril : départ de la région du Ngorongoro et Serengeti (plaine de Ndoha et rivière Mbalageti)

– en mai-juin : région du « Western Corridor », dans la région de Grumeti

– en juin/juillet : nord du Serengeti

– de juillet à septembre : au Kenya (parc du Masaï Mara)

– en octobre-novembre : redescente des troupeaux dans le Serengeti

– de décembre à mars : retour dans la région du Ngorongoro.

Ce parc immense (14’000 km2) possède la plus forte concentration de félins du monde. Il couvre des biotopes très différents : la savane avec les plaines immenses au sud, les régions boisées et vallonnées à l’ouest, les régions des Kopjes à l’est, la savane arbustive au nord. De plus le site est traversé par une rivière qui attire une riche faune tout au long de l’année (buffles, girafes, antilopes, félins…). On y rencontre également des crocodiles et des hippopotames.

Dans ces vastes plaines aux nombreux points d’eau permanents, les troupeaux d’herbivores suivis de leurs prédateurs offrent un spectacle impressionnant. Le Serengeti est peut-être populaire, mais il est si grand que vous serez peut-être seul à assister à la chasse menée par une troupe de lionnes à la recherche de leur prochain repas !

L’impression de liberté procurée par les grands espaces qui caractérisent les plaines de ce célèbre parc et la savane dorée brûlée par le soleil miroitant jusqu'à l'horizon est aussi fascinante que le safari lui-même. Et, après les pluies, l’étendue dorée se transforme en un immense tapis vert piqueté de fleurs sauvages.

Les Masais, peuple noble et fier, vivent dans les plaines d'Afrique notamment au Kenya et en Tanzanie. Vêtus la plupart du temps d'une tunique rouge, et les cheveux souvent tressés, enduits d'ocre rouge, ce sont de nobles guerriers, qui possèdent de grands troupeaux. Chaque homme possède environ une dizaine de bêtes mais les plus influents peuvent en posséder une centaine. Le bétail fourni bien sûr la nourriture quotidienne mais sert également de monnaie d’échange et peut être confisqué si son maître a commis une faute grave. Les Masais sont des guerriers mais ne sont pas des chasseurs. Ils ont su ainsi créer une harmonie avec leur environnement. Le rôle des guerriers est principalement d’amener le troupeau paître. Lorsque le territoire n’a plus rien à offrir au troupeau, les Masaïs quittent leur village pour s’établir ailleurs. On les voit souvent, le long des parcours de safari, ou marchant au bord des routes. Mais les Masais ont du mal à sauvegarder leurs coutumes et leur modes de vie. Ils profitent d'ailleurs du tourisme pour vendre leurs artisanat, et pour offrir des spectacles de danse dans les hôtels, ou faire visiter leurs villages. 

Ce parc a une superficie de 2600 km2 et est réputé pour ses concentrations d’animaux entre juillet et janvier. Le parc abrite des espèces parfois difficiles à localiser ou même introuvables dans les parcs du nord : le gerenuk, le petit koudou, l’élan et la plus recherchée des antilopes, le grand koudou (observation de plus en plus rare). Il fait partie de l'immense écosystème de la steppe Masaï. Lors de la saison des pluies, les grands troupeaux d'herbivores se répartissent sur plus de 20’000 km², mais dès que les pluies cessent au mois de juin, ils migrent vers le dernier point d'eau permanent de la région : la rivière Tarangire. Ainsi, en fin d'hiver (août-octobre), le parc abrite une très forte concentration d'animaux, en particulier des éléphants.

Les baobabs en quantité animent ces plaines vallonnées, se voyant traversé par la rivière qui a donné son nom à ce lieu : la Tarangire. L'écorce des baobabs, arrachée par les éléphants qui se trouvent ici en surpopulation, donne la vision d'un parc rempli en certains endroits d'une multitude de termitières.