Elle est sans conteste la plus belle ville du nord-ouest argentin ! Fondée en 1582, elle a conservé la plupart de ses édifices coloniaux. Son ancien nom, de l’ancienne tribu locale Sajta, signifiait « La Belle ». Charmante cité coloniale et capitale de la province du même nom, elle est le plus important centre urbain du Nord de l’Argentine. Très étendue, elle préserve cependant toute sa tranquillité. Trait d’union culturel entre l’Amérique andine et la colonisation espagnole, elle constitue le cœur historique de la lutte pour l’indépendance argentine symbolisée par la figure tutélaire du Général San Martin.

Débutez par une balade sur la Plaza 9 de Julio, le cœur battant de Salta. Vous serez immédiatement frappé par l'animation des cafés qui entourent la place, mais aussi par la majesté de la cathédrale, joyau historique orné de magnifiques œuvres d'art religieuses. À quelques pas de là se trouve la Casa de Gobierno, un palais gouvernemental impressionnant avec une architecture coloniale espagnole. Ici, vous pourrez peut-être assister à la relève de la garde. Pour une vue panoramique de la ville, montez au sommet du Cerro San Bernardo grâce au téléphérique. A l'arrivée, vous découvrez une vue à couper le souffle sur Salta et les montagnes environnantes. Le monastère de San Bernardo, situé en hauteur, est un lieu de paix et de recueillement. Il abrite également une exposition d'art religieux d'une grande beauté.

Le MAAM, acronyme pour le musée d’Archéologie de Haute Montagne, est un autre incontournable de la ville. Celui-ci fut créé suite à l’incroyable découverte des Enfants du Llullialliaco. Ces enfants incas, morts lors d’un rite religieux, ont été retrouvés en 1999, parfaitement conservés par le froid au sommet du volcan Llullialiaco (à 6700 m d’altitude). 150 objets qui accompagnaient leur sépulture ont également été retrouvés. Les recherches ont montré qu’ils vécurent il y a de cela plus de 500 ans, pendant l’âge d’or de l’Empire Inca, avant l’arrivée des Espagnols.

Le marché artisanal est un endroit idéal pour acheter des souvenirs locaux, comme des tapis tissés à la main, des bijoux en argent et bien plus encore. Enfin la cuisine de Salta est un délice pour les papilles. Ne manquez pas les empanadas, les tamales, et le locro, une soupe épaisse à base de maïs. Les restaurants de la ville regorgent de saveurs traditionnelles. Pour une immersion totale dans la culture musicale andine, rendez-vous dans une "peña" traditionnelle en soirée. Restaurant typique de Salta, des musiciens locaux s'y réunissent pour chanter et faire de la musique ensemble pendant le dîner. L'occasion de profiter d'un bon repas dans une atmosphère des plus chaleureuses, et de découvrir la richesse des traditions musicales de la région. Notre adresse favorite : La Vieja Estacion, parmi de nombreuses autres options.

Situé entre San Antonio de los Cobres et la ville de Salta, cette magnifique vallée réserve une palette de couleurs à laquelle la végétation vient se mêler, grâce à l’important Rio Toro. Le vert prend ici plus d’importance qu’ailleurs, une couleur qui semble presque oubliée en comparaison des innombrables paysages désertiques de la province.

A 3775 m d'altitude, San Antonio de los Cobres est un petit village à l'ambiance "hors du temps" qui se trouve sur la mythique ruta 40 et sur la ligne du Tren de las Nubes, le train des nuages. Dans le paysage désertique de la puna, non loin de la frontière chilienne, les habitants de cette bourgade vivent principalement de l'artisanat.

Le nord argentin réserve certain des paysages les plus surprenants et variés du continent. Ces merveilles géologiques se trouvent dans la province de Salta. Entre San Antonio de los Cobres et Tolar Grande, la piste traverse le désert du Diable et le désert du Labyrinthe. Cette zone se distingue ainsi par une infinité de formations sédimentaires rougeâtres qui offrent au regard un paysage surréaliste. Il s’agit de dunes fossiles, âgées de dix millions d’années, constituées de milliers de pointes d’argile et de cristaux, paraissant du plâtre de couleur rouge. La traversée de cette merveille de la nature constitue une formidable étape pour les amoureux de la photographie. La piste longe également le Salar del Diablo long de 1,3 km et offre des vues superbes sur le Cordon Sagrado del Macom, le massif montagneux protégeant le village de Tolar Grande et qui est constitué d‘une multitude de dégradés aux couleurs pastels. 

Perché à plus de 3500 mètres d’altitude ce village de mineur est situé dans la Puna (région de la Cordillère des Andes) et est difficilement accessible par les routes. A environ une journée de route de Salta et en empruntant des pistes dignes d’un Paris Dakar, Tolar Grande est proche de la frontière chilienne. Tout autour, des paysages surnaturels sortis tout droit d’un studio de retouche Photoshop ! L’enchainement des déserts de sel, des grands plateaux, des sources d’eau chaude et un ciel bleu azur en font une destination privilégiée. Peu de voyageurs ont la chance de voir ces panoramas.

Malgré leur nom et leur apparence, ces petits lacs, profonds de 3 à 8 m, ne sont pas d'origine marine. ll s’agit de puits d’eau au coeur d'un paysage désertique, bordés par du sel et aux couleurs bleu-turquoise de toute beauté, dans lesquels se reflètent les volcans environnants. Ils se trouvent à une altitude de 3510 m, à seulement 4 km de Tolar Grande. Leur eau est extrêmement salée et alcaline, tandis que leur couleur change en fonction de l'angle et du soleil. Ils changent également de taille au fil de l’année, en fonction des pluies et de la glace. Mais au-delà de leur beauté, les Ojos del Mar présentent également un intérêt scientifique majeur en raison des stromatolithes qui s'y cachent. Il s’agit des plus anciennes traces de vie sur la planète qui, il y a au moins 3,4 milliards d'années, ont contribué à diffuser l'oxygène dans l'atmosphère. Leur découverte en 2009 a attiré l'attention des médias et a permis de protéger la zone - veillez à ne pas vous approcher trop près.

Celle-ci a des airs de bout du monde et constitue de fait l’un des lieux les plus isolés de l’Argentine, perchée à 4028 m d’altitude. Une formidable expérience pour celui qui recherche un parcours en dehors des sentiers battus. Vous profitez de la route, avec notamment la vue à 360 degrés sur les Salar d’Arizaro et de Rio Grande. Après avoir emprunté une route déserte accrochée à la montagne et passé un col à 4250 m, vous arrivez enfin l’arrivée à La Casualidad, à 4028 m d’altitude. Ici, entre 1951 et 1979, 2000 travailleurs et leurs familles vivaient par et pour l’extraction du souffre. Ils constituaient l’une des plus hautes communautés du monde, avec leur propre hôpital, école et même cinéma et casino ! Le minerai était extrait des montagnes jaunes à 5200 m, à la mine Julia, puis transporté par téléphérique jusqu’à la Casualidad. Il était ensuite chargé par camion jusqu’à la station de Caipe, sur un train qui lui-même partait au Chili. De là, enfin, la cargaison remontait jusqu’aux clients nord-américains par bateau. Étrange endroit que cette ville fantôme, où l’on se promène seul parmi les témoignages d’un âge d’or révolu. Lorsque la demande nord-américaine s’arrêta, la mine cessa d’être rentable et fut fermée.

Depuis La Casualida (en partant de bonne heure et en vérifiant les conditions météorologiques), il est possible de monter en voiture jusqu’à la Mina Julia située à 5200 m. On y découvre les anciennes constructions des mineurs qui extrayaient le minerai pour le redescendre à La Casualidad. L’endroit offre également un panorama vers le Chili. Tout au long de la route on navigue dans un paysage surnaturel tant les différentes couleurs sont intenses et peu ordinaires. La Mine Julia est située sur la pente sommitale du Cerro Escorial (5451 m), mais on observe aussi les autres sommets recouverts de souffre : au sud le Cerro Moño (4830 m), le Cerro Azufre, appelé également Lastarria (5706 m), et au nord, le Cerro Negro (5579 m).

Cette mystérieuse pyramide naturelle posée à 3590 mètres d'altitude au milieu d’un salar offre une vision tout simplement surréaliste ! Près de la bordure sud du Salar d’Arizaro, le sixième plus grand lac de sel sur terre et le deuxième plus important en Argentine, à 70 km du village de Tolar Grande, se trouve cette silhouette volcanique étrange. Un cône presque parfait, qui s’élève de manière inattendue au milieu de cette cuvette de sel. Il s’agit du Cono de Arita qui se profile majestueusement 200 mètres au-dessus du Salar. Son nom vient du langage Aymara où Arita signifie « pointu » ou « effilé ». Au début du XXe siècle, il était considéré qu’un cône si parfait ne pouvait être construit que par l’Homme. Mais le Cono de Arita est naturel et on suppose qu’il soit un petit volcan qui ait manqué de force pour éclater à travers la croûte et n’a donc jamais laissé exploser de lave ou développé un cratère. Tout autour du cône, on trouve du sel noir, ramené à la surface par le magma des anciennes coulées souterraines. Selon les vestiges archéologiques trouvés dans le cône, l’endroit était un centre de cérémonie avant l’arrivée des Incas. Le cône noir, qui doit sa couleur à la lave qui le compose, contraste fortement avec l’étendue blanche du Salar d’Arizaro. Du chemin par lequel on l’atteint, il semble que le Cono de Arita soit tout près, mais il faut marcher 1 km pour atteindre sa base.

Situé à 3380 m d’altitude en bordure du Salar du même nom, Antofalla est l’un des villages les plus isolés d’Argentine. Composé de seulement 40 habitants (8 familles), il fait office de véritable oasis grâce à quelques pâturages, peupliers et saules. Ses humbles maisons d’adobe semblent une oasis de vie après des kilomètres au cœur de la puna désertique. Pour s’y rendre depuis Antogafasta de la Sierra il faut franchir la Sierra Calalaste, et depuis Tolar Grande une piste traverse la chaîne Archibarca. La zone a été recensée comme réserve géologique de minerais sur 40 580 hectares, avec l’autorisation d’exploiter les gisement de chlorure de sodium, de lithium et de potassium.

Celui-ci s’étend sur plus de 150 kilomètres dans la province de Catamarca, au nord d’Antofagasta de la Sierra. Perché à une altitude de 3900 mètres, ce grand désert de sel est un des lieux les plus arides et isolés du monde, dépourvu d’eau, de végétation et de route. En son centre, trois petits lacs nommés Ojos del Campo colorent l’immensité blanche et grise par leurs eaux respectivement bleue, noire et orange. Le volcan actif Antofalla le surplombe du haut de ses 6409 mètres. Ce paysage insolite peut devenir presque fantasmagorique selon la lumière…

Cette petite ville composée de 2500 habitants est située dans la province de Catamarca à 3400 m d’altitude et constitue un étonnant (et bref) retour à la civilisation après les heures passées à traverser les étendues désertiques de la puna. On trouve à proximité le volcan Antogafasta et le volcan Alumbrera, respectivement à 8 et 10 km au sud du hameau. Il s’agit de deux cheminées de basalte de 150 m de hauteur appelées « Los Negros ». Vous pourrez admirer ces deux monstres impressionnants et leurs champs de lave noir au fil de la route, ainsi que la belle Laguna Antofagasta côtoyée par de nombreux oiseaux et flamands roses. 

Situé 3400 mètres d’altitude au sud-est d’Antofagasta de la Sierra, sur la route provinciale no 43, ce hameau pittoresque de 180 habitants représente une halte idéale pour rayonner dans le grand plateau d’altitude (la Puna) de la province de Catamarca. On apprécie ses nombreux arbres, qui lui confèrent une ambiance d’oasis au milieu d’un territoire lunaire, ses maisons typiques en adobe et la cordillère des Andes en toile de fond. La zone de El Peñon est considérée comme l’une des moins polluée de la planète !

Le Campo de Piedra Pomez ou Champ de Pierre Ponce est un des trésors de la Puna catamarqueña. Il s’agit d’une superficie d’environ 155 km2 composée de milliers d’énormes blocs roses, jaunes, blancs ou ocres posés sur le sable lui-même de couleur grise. Cette zone est considérée comme un véritable laboratoire de vulcanologie. Ces pierres ont été formées à des températures de 500 à 600°C. Projetées en l’air, elles sont retombées, se sont refroidies très vite, créant alors une chute de pression formant des bulles d’air, d’où la porosité et la faible densité de la pierre. On imagine avec difficulté l’énorme explosion qu’il a fallu pour composer cette scénographie surréaliste. Le Campo de Piedra Pomez est entouré lui-même d’un immense champ de dunes abritant notamment les belles Dunas Blancas, dont certaines atteignent 80 mètres de hauteur. Le sable recouvre peu à peu ces formations ainsi que les collines environnantes.

Au sud-ouest d’Antofagasta s’étend l’immense plateau de cendre et pierre volcanique où se dresse le volcan Carachi Pampa, de toute la hauteur de ses 3393 mètres. Son impressionnante silhouette de basalte noir trônant fièrement sur un immense champ de lave tranche sur les dunes de sable qui l’entourent. L’érosion incessante du vent sur la pierre a en effet façonné au cours des siècles de belles dunes d’un gris clair étincelant, reliant le volcan au Campo de Piedra Pomez situé en face. Les seuls habitants de ces lieux sauvages sont les flamants roses qui se repaissent paisiblement d’algues et petits crustacés adaptés aux eaux alcalines au bord de la Laguna Carachi Pampa, véritable oasis de vie bordant l’immensité désolée du vaste champ de lave entourant le volcan. On peut aussi apercevoir quelques lamas en train de paître peu après la lagune. Nul ne trouble la paix majestueuse de ces lieux. 

Note : le visite du volcan et de la lagune Carachi Pampa est un trajet panoramique en 4x4 autour du champ de lave du volcan. Vous profiterez ainsi de vues superbes sur ce monstre noir et sa lagune colorée. Selon les conditions météo, le temps à disposition et si le cœur vous en dit, possibilité de réaliser l’ascension du volcan jusqu’à son cratère, d’où vous découvrez un panorama à couper le souffle : compter environ 3-4h aller-retour. Bonne condition physique requise en raison de la pente finale et de l’altitude, prévoir de bonnes chaussures pour marcher sur un terrain accidenté de basalte, de l’eau en suffisance et une crème solaire haute protection.

Celle-ci fait partie des sites Ramsar, c’est à dire inscrite à la liste des zones humides d’importance internationale, dont l’UNESCO est dépositaire. Son inscription a permis aux autorités locales de recevoir une collaboration pour sa conservation. Elle se situe à une altitude de 4240 m à mi-parcours du chemin le plus praticable pour entrer dans le cratère du volcan Galán. D’octobre à avril, la lagune héberge une colonie de flamants roses, qui évoluent gracieusement dans ses eaux calmes. Entourée de belles montagnes, une certaine poésie se dégagent de ce lieu emprunt d’une grande quiétude…

Ce majestueux volcan fut découvert en 1970 grâce à des images satellites. Jusqu’à cette époque, seul le Cerro Galán (5912 m) se détachait dans cette zone. Il était en réalité situé au centre du plus grand cratère de la planète, soit 36 km de diamètre du nord au sud et 24 km d’est en ouest. Cette immense chaîne est issue de l’irruption de plusieurs volcans, mais elle s’est principalement formée il y a 2.2 millions d’années à l’occasion d’une explosion gigantesque. Depuis El Peñon, l’accès au cratère s’effectue par une piste chaotique longeant la Laguna Grande, afin de rejoindre une passe à 4748 m sur le bord sud de la caldera. Vous descendez ensuite dans le fond plat du cratère afin de découvrir la superbe Laguna Diamante à la belle eau bleue turquoise, avant de rejoindre les fumerolles de Galan, où de l’eau sort en ébullition des entrailles de la terre. A savoir que le cratère est tellement grand que vous ne pourrez observez qu’une partie, l’autre côté se cachant derrière les montagnes du Cerro Galán qui trône en son centre. Contrairement à d’autres volcans de la région, le Galan n’affiche pas de basalte noir mais au contraire un cratère couvert d’un sable d’un gris étincelant. Vous aurez ainsi l’impression de vous trouver au cœur d’une plaine entourée de superbes montagnes, alors que vous êtes dans l’antre de l’un des plus fascinants géants de la nature dont la grandeur est difficilement mesurable à l’échelle humaine !

Dans une vallée encaissée offrant un refuge apprécié des vigognes, vous débouchez soudainement au détour d’un virage sur cet étonnant tronçon de route dominé par une énorme dune d’un sable beige clair étincelant, lovée contre la montagne. Dans cette région isolée, le vent souffle fort et déplace le sable d'un endroit à l'autre, ce qui fait que la dune n’a jamais tout à fait la même forme. Possibilité de grimper à son sommet pour apprécier de plus près cette superbe création de la nature. Seulement quelques petits kilomètres séparent la dune de la frontière entre la puna et la plaine, marquant une étonnante différence : d’un côté un climat aride dépourvu de végétation, de l’autre des cactus et des arbres verdoyants.

Le village, de structure labyrinthique, fut édifié en étages sur les flancs d’une colline. Il s’agit aujourd’hui d’un site archéologique reconstitué, considéré comme les ruines les mieux conservées d’Argentine. A près de 2000 m d'altitude, cette ancienne cité fortifiée de l’époque Inca abrita environ 7000 personnes de la communauté Dieguita pendant 130 ans. Ses habitants, les indiens Quilmes, résistèrent à la colonisation espagnole. De cette lutte subsistèrent seulement 2000 habitants qui furent déportés à Buenos Aires et réduit en esclavage sur le site actuel de la ville de Quilmes près de Buenos Aires. 

Cette charmante petite bourgade viticole, véritable oasis nichée au pied des Andes à 1600 m d’altitude, conserve tout son charme colonial. Ses alentours forment la deuxième province de production viticole d’Argentine. Les vignes cultivées dans cette province donnent d’excellents Malbec, Cabernet Sauvignon et le fameux blanc Torrontés. À goûter absolument, la glace au vin ! Outre sa cathédrale à cinq nefs et ses bodegas (caves à vin), la beauté de Cafayate réside dans la fraîcheur de ses patios, délicieusement ombragés de tonnelles de vigne.

La recommandation du spécialistes pour les voyageurs individuels : profitez de votre séjour à Cafayate pour découvrir le domaine viticole Piattelli. La carte du chef marque chaque plat de son empreinte, dans le respect de la tradition des saveurs du Nord. Celui-ci a une grande expérience de la cave et a réussi à mettre en valeur sa gastronomie avec des produits locaux. Ou possibilité d'arranger un repas en table d'hôtes sur demande. Réservation obligatoire pour les deux options. 

Vous partez en compagnie d'un gaucho local hispanophone, qui vous emmènera à travers la compagne environnante en passant par de petites dunes. Un excellent endroit pour expérimenter une belle sortie à cheval ! Durée : env. 1h30 à 2h00.

Au fil de la route nationale 68 vous traversez cet éblouissant phénomène de la nature (classé au Patrimoine naturel de l’UNESCO), avec ses formations de grès rouge singulièrement érodées. La « quebrada » est une formation géologique naturelle qui sépare deux flancs de montagnes originellement soudés. Ici le vent et l’eau ont sculpté des formes fantastiques dans les montagnes aux strates multicolores. La végétation se fait semi-aride et seuls quelques cactus parviennent à survivre. On entre dans l'un des sites les plus spectaculaires du Nord-Ouest argentin ! L’ensemble fait d’ailleurs sans aucun doute penser aux parcs naturels des Etats Unis, avec le gigantisme des Andes en prime....une pure merveille de la nature, à ne manquer sous aucun prétexte !